Dans une lettre adressée au ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, Bill Blair, l’ACPPU demande un examen des protocoles régissant les activités de la GRC et du SCRS sur les campus dans la foulée d’une récente surveillance exercée auprès d’étudiants et de membres du personnel académique.
« La présence de la GRC ou du SCRS à des activités académiques constitue une grave menace à la liberté académique », dit David Robinson, directeur général de l’ACPPU. « Les étudiants et le personnel académique doivent pouvoir discuter et débattre de toutes sortes d’idées, même celles qui remettent en question les principes dominants, et ils doivent pouvoir le faire sans craindre d’être surveillés par la police. »
Cette lettre se veut une réponse à la présence d’agents de la GRC au lancement d’un livre à l’Université Mount Allison et au signalement d’activités du SCRS ciblant des étudiants musulmans sur le campus.
« Les activités de surveillance des agences de sécurité et leur présence sur les campus ont le même effet troublant que par le passé », signale David Robinson. « Le temps est venu de rétablir l’équilibre des pouvoirs en ce qui concerne les activités des agences de sécurité sur les campus. »