Le 26 août, premier jour de l’année universitaire, les membres de l’Association mcgillienne des professeur.e.s de droit (AMPD) ont repris leur grève après avoir fait du piquetage pendant près de neuf semaines au printemps.
L’AMPD affirme que l’administration de McGill refuse de s’engager dans des négociations de bonne foi. Les membres ont voté à l’unanimité la reprise de la grève après que l’équipe de négociation de McGill a refusé de se présenter aux pourparlers prévus les 19 et 21 août.
« Il s’agit d’une lutte pour la reconnaissance des syndicats dans les établissements d’enseignement postsecondaire canadiens, a déclaré Evan Fox-Decent, président de l’AMPD. McGill essaie de tuer les syndicats. Nous ne les laisserons pas faire. »
L’AMPD a l’intention de maintenir la grève jusqu’à ce que McGill accepte de renoncer à ses tentatives de révocation de l’accréditation, de reprendre les négociations sur les questions non pécuniaires en suspens et d’intégrer tous les points précédemment convenus dans une convention collective.
Deux autres groupes de personnel académique, l’Association mcgillienne des professeur.e.s d’éducation et l’Association mcgilloise des professeur.e.s de la Faculté des arts, cherchent également à obtenir l’accréditation en tant que syndicats.