M. Faizullah Jalal, Ph. D. et un éminent professeur de l’Université de Kaboul arrêté par les talibans au début du mois de janvier, a été libéré quatre jours plus tard après qu’Amnesty International, Human Rights Watch, l’ACPPU et d’autres organisations ont réclamé sa libération immédiate et inconditionnelle.

M. Jalal, professeur de droit et de sciences politiques, était détenu pour ses critiques ouvertes à l’endroit des talibans. Suite à son arrestation, un porte-parole des talibans a allégué que M. Jalal était à l’origine d’une série de messages publiés sur les médias sociaux afin de les attaquer. Cependant, la fille de M. Jalal, Hosna Jalal, a affirmé que ces comptes de médias sociaux étaient faux.

Après l’arrestation de M. Jalal, des groupes de défense des droits des femmes et d’autres partisans ont protesté dans les rues de Kaboul. M. Jalal est marié à une féministe bien connue, Massouda Jalal, première candidate à la présidence de l’Afghanistan et ancienne ministre du ministère des Affaires féminines, aujourd’hui aboli.

La détention de M. Jalal a alimenté les craintes que les talibans imposent à nouveau des peines très sévères aux universitaires afghans qui se prévalent de la liberté académique et de la liberté d’expression et défendent les droits des femmes et des filles à l’éducation.

L’ACPPU travaille avec le gouvernement fédéral, le Congrès du travail du Canada, la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, l’Internationale de l’Éducation, la Confédération syndicale internationale et Scholars at Risk pour trouver les meilleurs moyens d’appuyer les universitaires à risque et de leur ouvrir des débouchés au Canada.

De plus, la Fondation pour les réfugiés de l’ACPPU lève actuellement des fonds pour aider les réfugiés afghans. Vous pouvez faire un don en ligne auprès de CanaDon à www.canadahelps.org/fr/organismesdebienfaisance/the-cautrefugee-foundation.