L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) est très préoccupée par la situation sans précédent à l’Université Laurentienne, cette dernière ayant demandé la protection des tribunaux en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.
L’ACPPU indique que la situation est attribuable à plusieurs facteurs, dont l’absence de transparence et de gouvernance responsable de la part de l’administration de l’université, les coupes récentes effectuées par le gouvernement ontarien, et l’érosion constante du financement public de l’éducation postsecondaire.
« Cette situation a des répercussions locales, régionales et nationales pour l’éducation postsecondaire et les personnes qui travaillent dans nos universités et collèges », souligne la présidente de l'ACPPU, Brenda Austin-Smith. « L’ACPPU aidera l’Association des professeures et professeurs de l’Université Laurentienne (APPUL) à bénéficier du soutien juridique et financier, et des autres formes de soutien dont elle a besoin pour pouvoir protéger le personnel et les étudiants. »
L’ACPPU travaille en étroite collaboration avec l’APPUL et avec l’Union des associations de professeurs des universités de l’Ontario (OCUFA), pour veiller au rétablissement d’une éducation de qualité à l’issue de l’éventuel processus de restructuration de l’université tout en exigeant des comptes de la haute direction pour sa mauvaise gestion financière.