L’ACPPU et la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) se sont associées aux éducateurs français pour condamner l’assassinat d’un professeur d’histoire en France.
Le professeur d’histoire-géographie Samuel Paty a été tué après avoir montré à ses élèves des caricatures du prophète Mahomet parues dans Charlie Hebdo afin d’encourager le débat sur la liberté d’expression.
En France, les syndicats de l’enseignement ont condamné l’attaque et y voient un rappel que les enseignants risquent parfois leur vie en exerçant leur métier.
Dans une déclaration récente de l’Internationale de l’Éducation, le secrétaire général David Edwards dit que les établissements d’enseignement et leur personnel doivent être libres de préparer les jeunes à exercer un sens critique, condition essentielle pour devenir des citoyens à part entière.
Partout sur la planète, les collèges et les universités doivent poursuivre leur travail de production et de diffusion des savoirs et demeurer un endroit où les débats sont encouragés. Pour y parvenir, il faut protéger, soutenir et défendre haut et fort la liberté académique, car c’est une question d’intérêt public. Pour remplir pleinement leur rôle, les professeurs et enseignants de tous les pays doivent avoir le droit d’enseigner, d’apprendre, d’étudier et de publier sans craindre la censure, l’orthodoxie, la menace de représailles ou la discrimination, aussi bien au sein de leurs établissements que dans l’espace public, « ont écrit l'ACPPU et la FQPPU dans une déclaration commune ».