
Selon un sondage commandé par l’ACPPU et la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCÉÉ), beaucoup d’étudiants remettent en question leurs projets d’études universitaires et collégiales à l’automne, invoquant la perte de revenus, un soutien limité et des préoccupations quant à la qualité de l’apprentissage à distance.
« Les étudiants et leurs familles s’inquiètent de leur santé, des implications financières de la pandémie de COVID-19 et de l’incertitude quant à la façon dont les cours seront donnés à l’automne, souligne le directeur général de l’ACPPU, David Robinson. Parmi les étudiants estimant qu’ils pourront encore payer leurs frais de scolarité et leurs frais de subsistance, un grand nombre — environ 75 % — craint que l'enseignement à distance ne crée une mauvaise expérience d'apprentissage. »
Voici ce que révèle le sondage réalisé auprès de diplômés du secondaire et d’étudiants qui poursuivent leurs études postsecondaires :
- sept sur dix déclarent que leurs projets d’emploi d’été sont compromis par la COVID-19;
- 30 % des anciens et des nouveaux étudiants pourraient décider de ne pas s’inscrire dans un établissement postsecondaire cet automne;
- un sur deux juge plus difficile, à cause de la COVID-19, de payer les frais de scolarité et de faire face au coût de la vie;
- plus des deux tiers déclarent que la pandémie a des répercussions sur leurs finances personnelles et celles de leurs parents ou de leur famille.
Le sondage a été réalisé du 23 avril au 1er mai auprès de 1 100 élèves de niveau secondaire et étudiants de niveau postsecondaire au Canada, âgés de 17 ans et plus. L’échantillon se composait de 300 élèves diplômés du secondaire et de 800 étudiants de niveau postsecondaire.