
L’intention du gouvernement de l’Ontario d’exiger que les universités et collèges de la province adoptent une politique en matière de liberté d’expression et de punir les établissements qui ne se conformeront pas aux nouvelles exigences constitue une ingérence sans précédent dans l’autonomie des établissements d’enseignement, prévient l’ACPPU.
« L’ACPPU milite depuis longtemps pour que les campus soient des lieux où l’on puisse échanger librement et ouvertement des idées, rappelle le directeur général, David Robinson. Mais les politiques doivent être établies par les établissements mêmes, et non par la classe politique. L’autonomie des établissements — y compris l’indépendance par rapport aux dictats du gouvernement — est en soi une condition incontournable pour protéger la liberté d’expression et la liberté académique. »
Le gouvernement a annoncé le 30 août qu’il donnerait aux écoles quatre mois pour concevoir, mettre en œuvre et appliquer des politiques de liberté d’expression ou faire face à des réductions de financement.