En Colombie-Britannique et en Saskatchewan, les élections provinciales ont fait perdre du terrain aux gouvernements en place, pendant que les Néo-Brunswickois votaient pour le changement et élisaient la première ministre de l’histoire de la province.
Selon Jean Sauvageau, président de la Fédération des associations de professeures et professeurs d’université du Nouveau-Brunswick, son organisation a hâte de « travailler avec [la nouvelle première ministre et son équipe] à bâtir un système d’éducation postsecondaire plus fort et plus inclusif au Nouveau-Brunswick ».
En Colombie-Britannique, Monica Prendergast, présidente de la Confédération des associations de professeures et professeurs d’université de la Colombie-Britannique, a affirmé que les « électrices et électeurs ont confié [au gouvernement] le mandat de continuer à investir dans les changements progressistes qui protègent le secteur public, y compris en éducation postsecondaire ». « Les universités de recherche de la Colombie-Britannique jouent un rôle crucial dans l’innovation sociale, intellectuelle et économique de la province, a-t-elle ajouté. Nous continuerons à faire pression en faveur de réformes audacieuses qui feront de l’éducation postsecondaire une priorité pour ce gouvernement. »
En Saskatchewan, le coût de la vie, incluant l’abordabilité de l’éducation postsecondaire, a été un enjeu clé de la campagne. La moyenne des droits de scolarité de premier cycle dans la province est l’une des plus élevées au pays.
Quant aux Néo-Écossais, ils iront aux urnes le 26 novembre. Des signes laissent croire que les Ontariens pourraient en faire autant au début de la nouvelle année, et à Terre-Neuve-et-Labrador, les partis politiques se préparent aussi à des élections.