Le gouvernement fédéral a annoncé des modifications au programme de visa des étudiantes et des étudiants étrangers, y compris une limite de deux ans pour les nouveaux permis d’études.
Selon le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, cette mesure temporaire visera les établissements d’enseignement « malintentionnés » qui profitent des étudiantes et des étudiants étrangers et abusent du programme canadien pour les étudiantes et étudiants étrangers.
Le nombre de permis d’études délivrés en 2024 diminuera de 35 % pour atteindre environ 360 000.
« Ottawa et les provinces doivent revoir en profondeur leur stratégie à l’égard des étudiantes et étudiants étrangers », a indiqué l’ACPPU à la suite de l’annonce.
« Le gouvernement a le mérite d’essayer de sévir contre le recrutement non éthique et les abus dont sont victimes les étudiantes et étudiants étrangers de la part de certains acteurs, notamment des écoles privées de piètre qualité, a affirmé David Robinson, directeur général de l’ACPPU. Cependant, un plafond est un instrument contondant en soi. Si l’objectif est de sévir contre les mauvais acteurs, ce sont eux directement qu’il faut cibler. »