Par le personnel de l’ACPPU
Des milliers de membres de la population étudiante de cycles supérieurs, de chercheurs postdoctoraux, de membres du corps enseignant et du personnel de 41 établissements postsecondaires du Canada ont débrayé le 1er mai dernier pour réclamer une augmentation des bourses d’études, des bourses de recherche et des subventions du gouvernement fédéral, afin qu’elles suivent le rythme de l’inflation.
Les manifestations, organisées par le groupe étudiant Soutenez notre science, ont appelé le gouvernement fédéral à augmenter les investissements dans les bourses des trois organismes subventionnaires (CRSH, CRSNG, IRSC) et d’accroître les subventions de recherche dans le « but exprès d’augmenter les salaires de la population étudiante de cycles supérieurs et postdoctorale ».
Le groupe a déclaré que bon nombre des « scientifiques, ingénieures et ingénieurs canadiens les plus brillants et les plus prometteurs » vivent aujourd’hui sous le seuil de la pauvreté, car le coût de la vie et les frais de scolarité n’ont cessé d’augmenter, alors que les bourses et les salaires sont restés inchangés pendant deux décennies.
« Les membres de la population étudiante des cycles supérieurs et postdoctorale sont des travailleurs et des travailleuses de première ligne de la science et de l’innovation au Canada. Cette même population étudiante et postdoctorale est confrontée à d’importants problèmes financiers et, dans de nombreux cas, vit sous le seuil de la pauvreté », a déclaré Sarah Laframboise, doctorante en biochimie à l’Université d’Ottawa et directrice générale de Soutenez notre science. « Cette situation freine l’innovation canadienne dans son ensemble et aura des conséquences importantes sur notre capacité à relever les grands défis d’aujourd’hui et de demain. »