Par le personnel de l’ACPPU
L’ACPPU dénonce la décision prise en décembre dernier par le gouvernement taliban d’interdire l’accès des étudiantes aux universités de l’Afghanistan.
« Ce geste constitue une grave violation des droits de la personne reconnus à l’échelle internationale et ne doit pas être toléré », a indiqué le directeur général de l’ACPPU, David Robinson.
« Cette désastreuse décision menace d’anéantir les avancées réalisées au cours des 20 dernières années. Elle fait de l’Afghanistan le seul pays au monde à interdire aujourd’hui l’accès des femmes et des filles à l’éducation. »
Selon l’UNESCO, de 2001 à 2018 — la période entre deux régimes talibans — la proportion de femmes poursuivant des études postsecondaires s’est multipliée par 20.
L’ACPPU invite ses membres à appuyer le personnel académique et les étudiantes et étudiants afghans à risque en donnant à la Fondation de l’ACPPU pour les réfugiés. L’ACPPU collabore avec le réseau Scholars at Risk, le gouvernement fédéral, l’Internationale de l’Éducation, la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, le Congrès du travail du Canada et la Confédération syndicale internationale afin de prêter assistance aux professeures et professeurs à risque et d’accroître les possibilités qui s’offrent à eux au Canada.