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Actualités / Rapport spécial sur l’Université Laurentienne — Un récit accablant de mauvaise gestion

Actualités / Rapport spécial sur l’Université Laurentienne — Un récit accablant de mauvaise gestion

Par le personnel de l’ACPPU

La vérificatrice générale de l’Ontario affirme qu’il était inutile, inapproprié et, au bout du compte, préjudiciable pour la haute direction de l’Université Laurentienne de chercher délibérément à se protéger contre ses créanciers devant les tribunaux plutôt que d’accepter l’aide du gouvernement.

Le Rapport spécial sur l’Université Laurentienne [en anglais] décrit en détail les années de mauvaise gestion financière de la direction de l’Université Laurentienne qui ont mené à la décision sans précédent et inutile de demander une protection contre ses créanciers en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) le 1er février 2021.

« La vérificatrice générale conclut sans équivoque que la direction de l’Université Laurentienne n’avait pas à recourir à la LACC et n’aurait pas dû le faire, a déclaré David Robinson, directeur général de l’ACPPU. D’autres moyens étaient à sa disposition, notamment le financement du gouvernement et les dispositions relatives à la nécessité financière de sa convention collective avec l’association du personnel académique. Elle a plutôt délibérément choisi de suivre un processus coûteux et opaque devant les tribunaux, qui a contourné les dispositions de la convention collective et qui n’était pas destiné à s’appliquer, et qui ne devrait d’ailleurs jamais s’appliquer, aux établissements financés par l’État. »

Les coûts associés à la demande de protection en vertu de la LACC totalisaient 54,7 millions de dollars alors que la dette globale de l’Université Laurentienne s’élevait à quelque 107 millions de dollars.

« Il faut se demander pourquoi les hauts dirigeants ont jugé qu’il était plus approprié de dépenser des ressources limitées en honoraires d’avocats et de consultants plutôt que de se consacrer à sa mission principale d’enseignement et de recherche, a précisé M. Robinson. Au bout du compte, le processus de la LACC a entraîné la perte de près de 200 emplois, l’élimination de nombreux programmes et d’importantes répercussions sur la communauté. »

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