Par le personnel de l’ACPPU
Le 16 novembre, le SCFP a signifié à la province un avis de grève de cinq jours après l’échec des pourparlers.
« Il est profondément décevant que le gouvernement Ford ait catégoriquement refusé de mettre de l’argent sur la table pour donner aux élèves le type d’environnement d’apprentissage dont ils ont besoin », a déclaré Laura Walton, présidente du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario du SCFP, dans une récente mise à jour sur le site web du SCFP.
Les 55 000 travailleurs de l’éducation du SCFP étaient retournés à la table de négociation et avaient repris le travail à la suite de la décision du gouvernement de l’Ontario d’abroger le projet de loi 28. Cette loi draconienne et sans précédent privait les travailleurs de leurs droits et libertés garantis en vertu de la Charte et du Code des droits de la personne de la province.
Plus tôt ce mois-ci, les 55 000 travailleurs du SCFP, dont le personnel de soutien, les aides-enseignants, les éducateurs de la petite enfance, le personnel d’entretien et leurs partisans, se sont joints à des rassemblements partout dans la province pour protester contre le projet de loi adopté par le gouvernement de l’Ontario, lequel imposait un contrat de quatre ans aux travailleurs, interdisait tout moyen de pression et invoquait la disposition de dérogation de la Constitution pour empêcher toute contestation judiciaire. Le syndicat a indiqué que la loi du gouvernement avait prévu des amendes pour violation de la législation sur les travailleurs de l’éducation d’un maximum de 4 000 $ par employé par jour et de 500 000 $ par jour pour le syndicat. Les travailleurs de l’éducation du SCFP fournissent un soutien essentiel dans les écoles, mais ne gagnent en moyenne que 39 000 $ par année.
La mise à jour du SCFP du 16 novembre indiquait que le comité central de négociation du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario du SCFP avait trouvé un terrain d’entente avec la province et le Conseil des associations des conseils scolaires sur les salaires. « Malgré ces progrès, le gouvernement a refusé d’investir dans les services dont les élèves ont besoin et auxquels les parents s’attendent, précipitant cette escalade des tensions. »