
Les droits de scolarité freinent l’accès aux études
Un sondage que l’ACPPU a rendu public ce mois-ci laisse clairement entendre que la population canadienne s’inquiète que la hausse des droits de scolarité empêche des finissants qualifiés du secondaire de poursuivre des études collégiales ou universitaires.
D’après les résultats du sondage, plus de sept personnes sur dix sont d’accord ou fortement d’accord que l’augmentation du coût des études postsecondaires représente pour nombre de jeunes un obstacle financier insurmontable.
Le président de l’ACPPU Victor Catano estime que le sondage met en évidence les préoccupations grandissantes de la population à l’égard de l’accessibilité des collèges et des universités du Canada.
« Je crois que les préoccupations qui s’expriment dans le sondage sont le net reflet de l’expérience réelle de nombreuses familles canadiennes qui ne ménagent pas leurs efforts pour économiser afin de payer les études de leurs enfants, a déclaré M. Catano ».
Les résultats du dernier sondage du Centre de recherche Décima, mené du 13 au 23 mars, révèlent que 70 % de la population croient que les études postsecondaires sont plus importantes que jamais. Toutefois, 67 % estiment également qu’il est plus difficile pour les jeunes familles d’aujourd’hui de payer des études collégiales ou universitaires à leurs enfants.
Des personnes sondées, 28 % blâment le gouvernement fédéral pour les hausses rapides des droits de scolarité depuis dix ans, alors que 27 % en font le reproche aux administrateurs des collèges et des universités.
« Dans l’ensemble, la population canadienne estime que les gouvernements devraient se concentrer sur des questions sociales au sens large comme la santé, l’environnement, l’éducation et la pauvreté », affirme Victor Catano.
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Pour lire l’article complet publié dans le Bulletin de l’ACPPU d’avril 2003, veuillez visiter www-archive.caut.ca/fr.