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Perspectives sur la pandémie et l'éducation postsecondaire

Perspectives sur la pandémie et l'éducation postsecondaire

[James Holobetz (photo de Kate Cushon)]

En mars 2020, les universités et collèges ont brusquement fermé leurs portes aux étudiants pour passer à un enseignement en ligne afin de limiter la propagation de la COVID-19. Neuf mois plus tard, les répercussions de la pandémie sont de plus en plus visibles. Les inscriptions d’étudiants étrangers ont chuté, la charge de travail a augmenté, le financement public est de plus en plus insuffisant, les établissements réduisent leurs dépenses, et des travailleurs précaires ainsi que des employés contractuels perdent leur emploi.

Au milieu d’une pandémie qui ne semble pas s’essouffler, nous avons posé aux militants et aux dirigeants d’associations de personnel académique la question suivante : quelles sont les répercussions sur l’enseignement postsecondaire et sur le travail académique et que pouvons-nous faire pour construire un avenir meilleur?

Voici ce qu’ils nous ont répondu.

Une nouvelle donne pour la recherche universitaire

Julia M. Wright
Présidente du groupe de travail sur la COVID-19 et l’avenir de l’enseignement supérieur de la Société royale du Canada, et titulaire de la Chaire George-Munro de littérature et de rhétorique anglaise à l’Université Dalhousie

La variation des taux d’infection à la COVID-19 dans le monde est une leçon continue, tragique et coûteuse sur la nécessité de l’éducation, de politiques et d’une gouvernance reposant sur des données factuelles. Les conseils des experts ne doivent pas s’adresser seulement aux ministères et aux institutions qui en relèvent, comme les écoles et les hôpitaux, mais aussi aux décideurs dans d’autres milieux de travail et lieux publics.

Le Canada doit relever des défis de taille au-delà de l’impact de la pandémie sur notre santé, notre économie et notre tissu social, sans oublier la crise climatique et les inégalités croissantes. Nous avons un besoin urgent de titulaires de doctorat capables de travailler dans toutes les disciplines et tous les secteurs à un niveau correspondant à la complexité de ces problèmes, et sensibles aux particularités de nos écosystèmes, de notre gouvernance, de nos lois, de nos cultures, ainsi qu’à la réconciliation.

Le rapport de l'Examen du soutien fédéral aux sciences souligne que les taux d’obtention de doctorat au Canada sont très inférieurs à la moyenne des pays de l’OCDE. Nous laissons aussi des milliers de titulaires de doctorat occuper des postes précaires à forte charge d’enseignement où la recherche est peu ou pas soutenue. Ils jouent pourtant depuis longtemps un rôle crucial dans la R-D dans le secteur privé et dans le secteur public en général aussi, surtout dans les soins de santé, les services sociaux et la fonction publique, où il faut à la fois des compétences doctorales particulières et des compétences générales en recherche de niveau doctoral (p. ex. connaissances poussées et aptitude à gérer la complexité). En bref, des docteurs sont nécessaires dans des domaines essentiels au bien-être du Canada, mais notre système postsecondaire n’en produit pas assez et il les sous-emploie depuis une génération.

Nous devons redéfinir un système postsecondaire dynamique qui puisse vraiment servir de base aux réponses du Canada aux défis et aux crises de notre siècle, et pour cela, nous devons offrir à beaucoup plus d’universitaires hautement qualifiés des emplois permanents s’appuyant sur la recherche. Un meilleur financement fédéral est nécessaire, comme beaucoup l’expliquent depuis des années.

Nos établissements peuvent aussi aider en rééquilibrant leurs budgets. D’après le document « Dépenses des universités et des collèges conférant des grades universitaires » de Statistique Canada, le total des salaires du personnel académique représentait 27,98 % des dépenses totales en 2000-2001; en 2018-2019, ce n’était plus que 26,67 %. Cette baisse de 1,31 % équivaut à plus de 500 millions de dollars, soit assez pour payer les salaires et avantages sociaux d’environ 4 000 membres du corps enseignant supplémentaires à temps plein.

Redynamiser le secteur postsecondaire et l’écosystème de la recherche n’est pas une option. Non seulement le redressement du Canada après la COVID est en jeu, mais aussi la résilience future de notre pays.

Se méfier des micro-crédits

RM Kennedy
Président de la section du personnel scolaire des collèges du SEFPO

Moins de trois mois après le début de la pandémie, Collèges Ontario, porte-parole de 24 collèges publics ontariens, a publié un livre blanc intitulé L’avenir des travailleurs de l’Ontario. Sa préparation avait commencé avant l’arrivée de la COVID-19, mais il recommande des mesures pour permettre aux collèges de relever les défis du marché du travail compliqués par la pandémie — notamment l’automatisation et les possibilités moins nombreuses pour les travailleurs moins instruits qui sont touchés de façon disproportionnée par les mises à pied. Collèges Ontario recommande notamment que le gouvernement adopte pleinement les « micro-crédits » comme étant la stratégie de recyclage de la population active au lendemain des suppressions d’emplois dues au marasme économique provoqué par la pandémie.

Il n’existe pas de définition nationale consensuelle, mais on peut décrire un micro-crédit comme résultant d’un programme d’études de courte durée (généralement, un semestre ou moins) visant à l’acquisition rapide d’un nombre limité de compétences professionnelles recherchées.

Les collèges offrent déjà de nombreux programmes dont on peut dire qu’ils délivrent des micro-crédits. Ces programmes de courte durée visent le perfectionnement professionnel de travailleurs possédant déjà un titre de compétences reconnu. Ils apportent un « plus » ou une spécialisation qui vient compléter un ensemble de connaissances déjà acquises.

Cependant, la proposition de Collèges Ontario, qui est conforme à des approches adoptées par des forces conservatrices dans le monde, fait passer les micro-crédits à l’étape supérieure. Dans sa définition, un micro-crédit devrait représenter « une portion d’un titre de compétence ou de scolarité traditionnel » qui correspond à des compétences immédiates recherchées, et il est possible d’en combiner plusieurs, de sorte que l’apprenant finira par acquérir tout le titre de compétences. Dans son discours, l’avantage est que les employeurs se voient offrir rapidement des travailleurs prêts à l’emploi (sans avoir à investir pour les former) et que des étudiants qui n’ont peut-être pas les moyens ou le temps d’acquérir un titre de compétences complet peuvent suivre immédiatement une formation débouchant sur des emplois.

On ne saurait trop dire combien cette vision de l’éducation supérieure, et la délivrance de micro-crédits, est préoccupante. Il y aura toujours une place pour des spécialisations à valeur ajoutée, mais le découpage de titres de compétences entraînera d’énormes pressions à la baisse sur les salaires des travailleurs les plus vulnérables du Canada. Pourquoi employer un menuisier ou un préposé au service de soutien à la personne qualifié si on peut embaucher un installateur de cuisines ou un aide-soignant titulaire d’un prétendu micro-crédit bien moins coûteux et sans investissement de la part de l’employeur? Ce système de délivrance de micro-crédits est conçu pour une économie à la demande où les futurs travailleurs sont aiguillés vers une filière où, pêle-mêle, ils acquerront à leurs frais des compétences minutes.

Tout l’enseignement supérieur, y compris l’enseignement pratique et professionnel, sous-tend le bien à la fois économique et social, avec une interaction complexe entre les deux. En refusant l’accès à des connaissances disciplinaires complètes et fondamentales, on nuira à la capacité d’une nouvelle génération de travailleurs de maîtriser l’ensemble de la profession de leur choix et d’acquérir des compétences pour la promouvoir.

Ce n’est pas en rendant les travailleurs moins compétents qu’on remédiera au problème des études supérieures inabordables et du travail précaire, mais en finançant pleinement l’éducation postsecondaire, le personnel de soutien et les étudiants afin qu’ils obtiennent de vrais titres de compétences qui permettent une mobilité sociale et éducative, et en investissant dans la relance après la pandémie en donnant la priorité à de bons emplois pour tous.

Maintenir le cœur de l’enseignement supérieur

Kate Cushon
Présidente du Comité des bibliothécaires et des archivistes de l’ACPPU

Quand on dit que « la bibliothèque est le cœur de l’établissement », on dit bien ce qu’elle représente avec les archives au sein d’un collège ou d’une université. La métaphore éclaire aussi sur leurs fonctions multiples et cruciales, car les bibliothécaires et les archivistes participent à toutes les activités académiques, de la recherche à l’enseignement. Nous travaillons, en effet, avec tous ceux et celles qui évoluent dans l’enseignement supérieur, des jeunes étudiants du premier cycle aux professeurs émérites. Nous gérons et facilitons le flux de l’information à tous les niveaux de l’activité universitaire. Quand le cœur fonctionne bien, tous les services des bibliothèques et des archives sont entièrement à la disposition de tous les utilisateurs. À l’ère de la COVID-19, nous voyons ce qui arrive quand les fonctions essentielles du cœur sont menacées.

La pandémie pose de nombreux problèmes aux établissements d’enseignement supérieur canadiens et il continuera d’en être ainsi pendant un moment. La fermeture des campus et l’accès limité aux collections matérielles et imprimées ont amené les bibliothécaires et les archivistes à créer et à adopter différentes méthodes pour faciliter l’enseignement, transmettre l’information et permettre de consulter les collections. Toutefois, comme la création de services et de collections numérisés et à distance dans les bibliothèques et les archives est un projet s’étalant sur des décennies qui a commencé avant la COVID-19, le personnel était déjà prêt à une catastrophe qui oblige à s’isoler et à se tenir à distance comme celle que nous vivons. La transition « physique » nécessaire est énorme, mais elle fait partie du territoire que les bibliothèques et les archives canadiennes ont déjà commencé à explorer, et c’est avec raison que nous sommes fiers de la quantité de services et de collections qui restent accessibles pendant cette période hors du commun.

Tandis que les établissements postsecondaires fermaient et rouvraient face à la pandémie, le passage du secteur tout entier à l’enseignement à distance est une occasion pour les bibliothèques et les archives de fournir un accès en grande partie interrompu aux services et aux collections. Toutes connaissent des problèmes, mais l’enseignement et l’accès aux références ont continué presque sans heurts dans la plupart des établissements. Les collections en ligne deviennent essentielles pour les établissements et les éditeurs, et le paysage pourrait changer rapidement, car il demeure urgent d’avoir un accès en ligne universel aux collections. L’accès aux collections matérielles et imprimées présente des difficultés particulières que les bibliothèques et les archives surmontent de manières novatrices en accordant la priorité à la sécurité, en respectant les droits d’auteur et les modalités des licences, et en donnant accès à des mécanismes qui répondent aux besoins académiques de l’établissement.

Éducation publique pour tous

Nicole Picton
Directrice générale, Fédération canadienne des étudiantes et étudiants

En mars 2020, le passage à l’apprentissage en ligne a exposé des problèmes à court terme importants pour l’éducation postsecondaire, des problèmes dont nous savons qu’ils ne font qu’accentuer encore les problèmes systémiques à long terme. Il s’agit, entre autres, de la dépendance à l’égard de frais de scolarité des étudiants étrangers qui confinent à l’exploitation, des obstacles à l’accès à l’apprentissage, du manque d’abordabilité, de la détérioration de la santé mentale et physique des étudiants et de leurs enseignants, et des disparités en matière d’emploi entre les employés des campus et sur le marché du travail pour les jeunes Canadiens.

La COVID-19 accentue la précarité dans laquelle se trouvent les étudiants et les travailleurs vulnérables, ce qui se traduit par des fardeaux financiers, physiques, émotionnels et mentaux pour eux et pour leur famille. Pour les étudiants, la possibilité de poursuivre leurs études est une préoccupation constante face à un lourd endettement et à une crise économique qui ne cesse de s’aggraver. Ces préoccupations sont encore plus grandes pour les étudiants étrangers qui sont explicitement exclus de toute forme d’aide financière, même insuffisante, que le gouvernement fédéral consent aux étudiants canadiens. Cette situation ne serait pas, et ne devrait pas, être aussi préjudiciable, si un système résilient entièrement financé par des fonds publics avait été en place pour résister à ces conséquences.

À un moment où des transformations s’imposent pour sortir les citoyens de cette pandémie et propulser le pays en avant, l’éducation postsecondaire est essentielle si nous voulons bâtir une société meilleure et plus forte pour aujourd’hui, demain et les années à venir.

Cependant, l’éducation postsecondaire canadienne reste exclue des plans de relance annoncés jusqu’ici. Avec un financement fédéral, provincial et territorial adéquat de l’éducation postsecondaire, les obstacles à l’éducation seront abaissés, le personnel de recherche et de soutien sera défendu, les possibilités de formation et les expériences seront plus équitables et de meilleure qualité pour toute la palette de l’intersectionnalité, et le bien-être et la sécurité de toutes les personnes concernées seront renforcés. Si nous voulons régler le problème de l’abordabilité, de l’accès et de la qualité, il nous faut un plan pour cesser de répercuter le coût de l’éducation postsecondaire sur les étudiants et leur famille.

Renforcer la liberté académique

Jean Portugais
Président et Hans Poirier, chercheur
Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU)

La pandémie de COVID-19, qui éprouve durement les pays du monde entier, apporte aussi sa part d’incertitude et reste une préoccupation générale pour tous les secteurs de notre société, et les universités et collèges ne font pas exception. À l’heure où la pandémie oblige à revoir le fonctionnement de notre société, nous devons également repenser le collège et l’université, leur fonctionnement, leur financement et leur place dans la société.

Comment pouvons-nous nous assurer que les missions d’enseignement et de recherche sont menées dans des conditions optimales, autant aujourd’hui que demain? Quel est l’équilibre souhaitable entre la nécessaire autonomie des établissements d’enseignement et leur reddition de comptes aux pouvoirs publics et à la population en général?

Ces questions suscitent depuis longtemps des discussions animées, mais elles se posent encore plus à présent, étant donné les différents problèmes auxquels fait face notre société. L’urgence sanitaire, la crise des changements climatiques, le déploiement de la technologie numérique, l’évolution technologique, le vieillissement de la population, la montée du populisme de droite, la polarisation des points de vue, les théories du complot et les fausses rumeurs qui font florès, les tensions entre les conceptions laïques et religieuses des institutions publiques, et la récession ne sont que quelques-unes des difficultés auxquelles nous sommes confrontés.

Les gouvernements et les établissements doivent eux-mêmes affirmer l’autonomie institutionnelle, créer des organismes indépendants pour gérer et harmoniser les données, examiner et améliorer le financement des universités et de la recherche, définir les conditions du développement d’un enseignement à distance de qualité et le soutenir, de même que l’égalité entre les sexes et une meilleure représentation des membres des différentes facultés, et renforcer les liens entre les universités et la société.

Les universités et collèges n’évoluent pas en vase clos, et ils sont aussi touchés, à divers degrés, par les problèmes avec lesquels se débat notre société. Ils créent et diffusent des connaissances qui éclairent sur divers phénomènes, en plus de guider nos décisions. Collectivement, nous nous appuyons sur ces établissements et, partant, sur les professeurs et le personnel enseignant et de recherche, pour séparer les faits des opinions, et nous comptons sur eux pour nous donner les outils qui permettent d’avoir des conversations fondées sur des données factuelles, dans l’intérêt de la démocratie et dans l’intérêt général. Pour remplir cette mission de service public, il faut toutefois avoir la liberté d’enseigner, de publier les résultats de la recherche et d’exprimer ses points de vue en public.

La protection de la liberté académique est essentielle en ce qui concerne la question la plus importante de ce projet, car l’université doit être en mesure de poursuivre ses missions à l’avenir dans l’intérêt général, tout en conservant la confiance des citoyens dans la capacité des universités, de leurs professeurs et de leur personnel enseignant et de recherche à produire des connaissances et à les transmettre sans ingérence aucune.

Lutter contre la discrimination systémique

Momin Rahman
Coprésident du Comité de l’équité de l’ACPPU

La pandémie a mis en lumière et amplifié des inégalités dans le monde universitaire. Sans mobilisation et sans efforts concertés, elle risque d’y aggraver les problèmes structurels qui créent et perpétuent la discrimination systémique. Nous devons aussi rester clairement concentrés sur le racisme systémique présent dans les établissements d’enseignement. Les universités et les collèges ne font pas exception.

Avant la pandémie et les manifestations de l’été, la rhétorique portait tant et plus sur l’équité, la diversité et l’inclusion, mais il n’y a pour ainsi dire pas de mesures concrètes. Le discours contemporain de la gestion de « l’excellence inclusive » ne s’accompagne pas de changements institutionnels dans les pratiques d’embauche, d’une rémunération équitable, d’élaboration de programmes ou d’affectation de ressources à des initiatives relatives à l’équité.

Nous devons nommer le racisme institutionnel et le voir pour commencer à passer de la rhétorique aux résultats. Nous pouvons peut-être comprendre la réticence des administrateurs à qualifier leurs établissements de racistes, car il se peut qu’ils pensent d’abord aux conséquences pour les relations publiques, l’image de marque et le recrutement. Mais il nous faut aussi reconnaître qu’adopter effectivement des politiques et un discours sur l’équité sans nommer le racisme systémique est une forme de « blackface » institutionnel — une parodie de préoccupation au sujet du racisme exprimée par différents moyens, tels que des représentations visuelles symboliques dans le marketing, une utilisation symbolique d’étudiants et de membres du corps enseignant racialisés afin d’« éduquer » les autres ou de montrer que le milieu de travail ne peut pas être raciste, et l’approbation de politiques sans préciser les résultats attendus. Trop souvent, on utilise le vocabulaire de l’excellence inclusive pour donner un vernis de crédibilité sans vraiment vouloir voir les expériences différentes et systémiques de la racialisation ou d’autres formes de discrimination ou sans vouloir y remédier.

En tant que membres du personnel académique et en tant que syndicats, nous ne devrions pas participer à cette parodie de justice institutionnelle pour nos collègues et nos communautés racialisés. Nous devons prendre des mesures qui donnent de vrais résultats et pour cela, nous devons intervenir dans différents aspects de la structure des établissements, des programmes d’études des départements aux comités d’embauche dans la recherche, pour parvenir à inscrire des politiques sur l’équité jusque dans les sénats et, au passage, dans les bureaux de marketing, de recrutement et de communication.

Loin de moi l’idée de prétendre que ces mesures institutionnelles sont faciles à organiser et à faire aboutir, mais il y a une marche à suivre générale. On commence par définir une stratégie globale qui comprend l’objectif ultime. Ensuite, on définit les pratiques en matière d’équité qui régleraient le problème en transformant la pratique actuelle en milieu de travail. Puis on cerne les mesures institutionnelles nécessaires pour mettre en œuvre ces pratiques (sensibilisation, éducation, formation, nouvelles politiques, etc.). On précise des solutions pour garantir la normalisation de la mise en œuvre des pratiques au sein des établissements (examen des politiques, structures hiérarchiques et surveillance).

À un moment où la société débat de la façon de rebâtir en mieux, nous devons aussi, dans le monde universitaire, discuter d’une relance juste où l’on ait conscience du racisme systémique et où l’on prenne véritablement des mesures pour le combattre.

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