Jeannette Gaudet – Prix Bernice-Shrank
L’ACPPU a décerné à Jeannette Gaudet le Prix Bernice-Schrank créé en 2013 pour récompenser les contributions remarquables à l’application des droits du personnel académique en milieu de travail au moyen des procédures de grief et d’arbitrage.
Mme Gaudet a exercé pendant 16 ans les fonctions d’agente des griefs de la Faculty Association of St. Thomas University (FAUST), après avoir occupé divers postes au sein du comité de direction de cette association de personnel académique.
Grâce à un leadership ciblé et efficace, Mme Gaudet s’est portée stratégiquement à la défense de la convention collective, menant à bien de nombreuses procédures d’arbitrage et de grief, notamment contre les tentatives de l’administration de refuser l’affiliation syndicale et des avantages sociaux aux membres du personnel académique contractuel qui enseignaient dans les communautés des Premières Nations.
Mme Gaudet a également montré l’importance qu’elle accorde à l’éducation des membres du syndicat quant à leurs droits et à leur revendication, en contribuant à la création du comité des griefs de la FAUST et en formant les nouveaux agents des griefs de sorte qu’ils puissent bien comprendre et exercer leur rôle.
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Prix Donald-C.-Savage — Personnel scolaire — CAAT-SEFPO
[Nicole Zwiers (L354/Durham), Mona Chevalier (L470/La Cite), Ed Toivonen (Alternate, L655/Cambrian), JP Hornick (L556, George Brown), Shawn Pentecost (L415/Algonquin), Ravi Ramkissoonsingh (L242/Niagara), Kevin MacKay (L240/Mohawk) et Darryl Bedford (L110/Fanshawe)]
L’équipe de négociation de 2017 de la section du personnel scolaire des collèges publics du Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario (CAAT-OPSEU/SEFPO) a reçu le Prix Donald-C.-Savage en reconnaissance de son apport exceptionnel à la promotion de la négociation collective dans les universités et collèges canadiens.
Grâce à la mobilisation de quelque 13 000 membres du personnel scolaire des collèges publics de l’Ontario, l’équipe a réussi à négocier des clauses sur la liberté académique comparables à celles de la plupart des universités et réalisé des gains importants en matière d’ancienneté pour les membres du personnel scolaire ayant une charge partielle qui leur permettent d’avoir la priorité lors de l’assignation des tâches et d’ainsi obtenir une certaine stabilité d’emploi.
En parvenant à lier ses demandes à l’intérêt public, l’équipe de négociation s’est acquis l’appui et la solidarité des étudiants, des parents et du public. Elle a braqué les projecteurs sur la forte croissance du personnel scolaire contractuel et créé pour l’ensemble du personnel académique au Canada une tribune où partager ses préoccupations quant à la précarité croissante, les menaces à la liberté académique et l’érosion du financement public dans leur milieu de travail.
Afin de réaliser ses objectifs, le syndicat a investi dans le renforcement des capacités de ses 24 sections locales, instaurant notamment une stratégie de communication modernisée, mettant à jour les procédures de négociation pour démocratiser son système avec la formation d’un comité consultatif en matière de négociation qui a mobilisé un plus grand nombre de membres ordinaires, et changeant ses façons de présenter les demandes de manière à ce que les demandes prioritaires de chaque groupe soient prises en compte. Ce travail gagne en importance et devrait servir de modèle pour les négociateurs en chef.