
L’ACPPU a écrit au leader de l’Iran pour protester contre la mort en prison d’un professeur d’université canado-iranien arrêté et accusé d’espionnage par les autorités du pays.
Kavous Seyed Emami, un Canadien ayant la double citoyenneté, a été arrêté en janvier et s’est prétendument suicidé le mois après à la tristement célèbre prison d’Evin, à Téhéran. M. Seyed Emami était un professeur de sociologie et aussi un éminent écologiste à la tête de la Fondation pour la faune persane. Sa famille accuse les autorités iraniennes d’être responsables de sa mort.
Dans sa lettre adressée au guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, l’ACPPU s’élève aussi contre l’interdiction faite à la femme de M. Seyed Emami, Maryam Mombeini, une citoyenne canadienne, de quitter l’Iran pour revenir au Canada.
« Nous vous prions instamment d’autoriser Mme Mombeini à retrouver sa famille pour vivre ce deuil. Avant toute chose, nous ne comprenons pas pourquoi une citoyenne canadienne a été empêchée de quitter l’Iran, et nous vous conjurons de lui redonner la liberté de revenir au Canada », a écrit l’ACPPU.
La mort de Seyed Emami survient au milieu d’une répression apparente contre les militants écologistes en Iran et la détention de dizaines d’Iraniens à double nationalité.