L’ACPPU s’est présentée le 8 février devant la Commission de la culture et de l’éducation de l’Assemblée nationale du Québec afin de faire valoir son opposition au projet de loi d’intérêt privé no 234, qui changera en profondeur la gouvernance de l’Université de Montréal.
« Sous le prétexte de moderniser sa Charte, la direction de l’Université de Montréal suggère rien de moins que de mettre fin à la collégialité dans son institution en plus de changer radicalement les conditions de travail des professeurs sans passer par la négociation », a signalé aux élus le président sortant de l’ACPPU, Robin Vose.
Selon l’ACPPU, le projet de loi 234 présente trois dangers : atteinte à la liberté académique; affaiblissement de la gouvernance collégiale; modification des conditions de travail en dehors de la négociation régulière avec le corps syndical.
« La dernière refonte de la Charte de l’Université de Montréal remonte à 50 ans. Une fois adoptée, la nouvelle Charte pourrait donc demeurer figée pour très longtemps. Il s’agit d’un document fondamental qui ne peut être modifié rapidement, d’où l’importance de prendre le temps qu’il faut pour bien évaluer les impacts de changements aussi fondamentaux », a conclu M. Vose.