Plus de 12 000 professeurs, chargés de cours, conseillers et bibliothécaires des collèges ontariens ont déclenché la grève le 16 octobre, dans le but d’obtenir des contrats d’une durée accrue pour les membres à temps partiel du personnel enseignant ainsi que l’adoption de clauses protégeant la liberté académique. Représentés par le Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario, les professeurs réclament aussi la parité entre le nombre de professeurs à temps plein et de professeurs contractuels embauchés par le Conseil des employeurs des collèges.
« Les membres du personnel enseignant des collèges de l’Ontario prennent position pour une éducation de qualité et ont le soutien du personnel académique de toutes les régions du pays, dit le directeur général de l’ACPPU, David Robinson. Les principes en jeu ici — sécurité d’emploi, liberté académique et meilleure gouvernance — sont des principes pour lesquels il vaut la peine de se battre. »
Les enjeux auxquels ont trouvé écho auprès des professeures et professeurs d’université partout au pays, de nombreux membres d’associations de personnel académique et de l’ACPPU. Solidaires des travailleuses et travailleurs en grève, un grand nombre d’entre eux se joignent aux piquets de grève et participent à des manifestations dans tous les coins de l’Ontario.
Aucune entente n’était encore intervenue au moment de mettre sous presse.