L’ACPPU se réjouit de la nomination annoncée par le gouvernement fédéral de Mona Nemer au poste de conseillère scientifique en chef du Canada.
« Nous espérons que Mme Nemer fera preuve d’impartialité dans les points de vue et les avis qu’elle donnera, de manière à ce que le processus décisionnel aux plus hauts échelons du gouvernement prenne aussi en compte des analyses scientifiques, a déclaré le directeur général de l’ACPPU, David Robinson. Cependant, nous demandons instamment que le poste de conseiller scientifique en chef soit entièrement indépendant et relève du Parlement, et non pas du gouvernement en place. »
L’ACPPU a préconisé l’établissement d’un poste de conseiller scientifique parlementaire et l’a d’ailleurs recommandé dans un mémoire qu’elle a présenté dans le cadre de l’examen du soutien fédéral à la science fondamentale lancé en juin 2016.
« Il convient de noter que la conseillère sera également chargée de favoriser un dialogue positif et productif entre les scientifiques fédéraux et le milieu universitaire, et de faire de la sensibilisation au sujet des dossiers scientifiques qui concernent le public canadien », précise M. Robinson.
L’ACPPU se réjouit également de voir que le mandat de la conseillère prévoit que celle-ci donne son avis sur la mise en œuvre de procédures visant à ce que les connaissances scientifiques soient prises en compte lorsque le gouvernement prend des décisions; recommande des moyens d’améliorer la fonction de consultation scientifique au sein du gouvernement; et évalue comment il est possible de favoriser davantage des travaux de recherche scientifique au sein du système fédéral.