L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) dénonce la décision du gouvernement taliban d’interdire l'accès des étudiantes aux universités de l'Afghanistan.
« Ce geste constitue une grave violation des droits de la personne reconnus à l’échelle internationale et ne doit pas être toléré », a indiqué le directeur général de l’ACPPU, David Robinson. « Nous appelons le gouvernement du Canada à exercer toute la pression diplomatique à sa disposition pour faire annuler cette décision et offrir une assistance immédiate aux membres du personnel académique et aux étudiantes et étudiants afghans qui cherchent à fuir le régime taliban. »
Le régime taliban a un long passé d’interdiction de l’accès des femmes et des filles à l’éducation. Plus tôt cette année, il a annulé sa décision de rouvrir les écoles secondaires pour filles.
L’ACPPU invite ses membres à appuyer le personnel académique et les étudiantes et étudiants afghans à risque en donnant à la Fondation de l’ACPPU pour les réfugiés, à CanadaDon. L’ACPPU collabore avec le réseau Scholars at Risk, le gouvernement fédéral, l’Internationale de l'éducation, la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, le Congrès du travail du Canada et la Confédération syndicale internationale afin de prêter assistance aux professeures et professeurs à risque et accroître les possibilités qui s’offrent à eux au Canada.