Le 28 avril, Jour de deuil national, l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) rend hommage aux personnes qui ont perdu la vie, ont été blessées ou sont devenues malades au travail. En ce jour solennel, nous saluons avec respect les familles, les amies et amis ainsi que les collègues qui doivent composer avec les conséquences de tragédies survenues au travail.
La sécurité physique sur les lieux de travail est plus importante que jamais pour le personnel académique. L’attaque envers une professeure et deux étudiants à l’Université de Waterloo l’année dernière met en lumière le pressant besoin d’avoir des salles de classe où la sécurité physique est assurée et où l’exploration d’opinions et de perspectives diverses peut être encouragée sans crainte.
L’ACPPU renouvelle son engagement à faire pression en faveur d’une solide réglementation en matière de santé et de sécurité au travail, notamment la santé mentale et le bien-être psychologique.
Tandis que les syndicats à l’échelle du pays rendent hommage aux travailleuses et travailleurs ayant perdu la vie ou subi des blessures sur leurs lieux de travail, nous partageons leur volonté inébranlable de protéger la santé et la sécurité comme un droit fondamental au travail. Nous nous tenons aux côtés du mouvement syndical du Canada pour exhorter les employeurs et les gouvernements à aider à prévenir les blessures et les décès au travail.
En 2022, l’année de publication des plus récentes statistiques, près de 1 000 personnes au Canada ont perdu la vie au travail.