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Défenseur d'octobre: L'ACPPU au Sénat - SCFP 3912 en grève - Pleins feux sur la lutte à la précarité d'emploi

Une fois par mois, nous envoyons une un fil de presse à nos abonnés, qui comprend les dernières nouvelles de l'ACPPU et du secteur de l'éducation postsecondaire. Ce fil de presse a été envoyé le 31 octobre 2022. Inscrivez-vous pour recevoir le fil de presse directement dans votre boîte de réception.

Dans cette édition :

  • L'ACPPU défend le projet de loi S-215 devant le Comité permanent du Sénat
  • Semaine de l'équité d'emploi : pleins feux sur la lutte à la précarité d'emploi et une victoire au Royaume-Uni
  • Les bibliothécaires et les archivistes partagent leurs stratégies de mobilisation
  • L'Université Dalhousie doit offrir des salaires équitables aux 1 500 travailleurs en grève
  • Sondage sur le Bulletin

ACPPU - Mises à jour

L'ACPPU défend le projet de loi S-215 devant le Comité permanent du Sénat

Le 4 octobre dernier, le directeur général de l'ACPPU, David Robinson, s'est présenté devant le Comité sénatorial des banques, du commerce et de l'économie afin d’exprimer le plein appui de l'ACPPU au projet de loi S-215, Loi sur la protection des établissements d'enseignement postsecondaire contre la faillite, qui exclurait les établissements postsecondaires publics de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies et de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité.

« Le processus de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies est inapproprié et inutile pour les universités et les collèges financés par l'État et va à l'encontre des valeurs et des principes fondamentaux de ces institutions, notamment la prise de décision collégiale et la liberté académique », a plaidé M. Robinson.

En février 2021, l'Université Laurentienne a été la toute première université financée par des fonds publics à demander et à recevoir la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies. L'ACPPU maintient sa position, à savoir que cette décision de l'administration de l'Université était inutile, inappropriée, coûteuse et destructrice.

Plus tôt cette année, l'ACPPU a publié un rapport commandé par Simon Archer de Goldblatt Partners et Virginia Torrie, professeure de droit à l'Université du Manitoba, sur la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies et son application aux universités. Le rapport souligne le besoin pressant de modifier la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies et la Loi sur la faillite et l'insolvabilité pour prévenir leur utilisation par les universités et collèges publics.


Semaine de l'équité d'emploi : pleins feux sur la lutte à la précarité et une victoire au Royaume-Uni

L'ACPPU a tenu sa Semaine de l'équité d'emploi annuelle à la mi-octobre afin de soutenir l'organisation locale qui vise à améliorer les conditions de travail du personnel académique contractuel.

Parmi les moments forts de cette année, citons la présentation du conférencier principal, Richard Bradbury, qui a expliqué comment lui et son équipe de négociation ont obtenu des contrats permanents pour les chargés de cours de l'Open University, au Royaume-Uni, lors du dernier cycle de négociations. L'Open University est le plus grand prestataire de services d'enseignement à distance du Royaume-Uni. Son personnel enseignant se compose essentiellement d'« associate lecturers », soit plus de 4 800 chargés de cours, employés sur la base de contrats occasionnels.

La Semaine de l’équité d’emploi a donné lieu à des discussions animées par vidéoconférence et sur les médias sociaux au sujet de l'augmentation constante de la précarité d’emploi sur les campus, et à des suggestions d'outils et de stratégies pour renverser la vapeur.

L'ACPPU a organisé une journée d’action sur les médias sociaux, ce qui a permis de générer 987 publications sur les médias sociaux (une moyenne quotidienne de 197) avec les mots-clics #JusticePourTous / #MakeItFair, #JusticePourLePAC / #Fairness4CAS et #Fairness4CF.

Pendant la Semaine de l'équité d'emploi, les associations membres de l'ACPPU, telles que la QUFA, l'UWOFA, l'AASUA, l'UOITFA et l'OCADFA, ont organisé des événements connexes sur les campus afin de renforcer le message d'équité et de justice pour tous.


Les bibliothécaires et les archivistes partagent leurs stratégies de mobilisation

Les 21 et 22 octobre derniers, le président de l'ACPPU, Peter McInnis, a accueilli les participant(e)s, en personne et en ligne, à la Conférence des bibliothécaires et archivistes de l'ACPPU sur le thème Résistance collective : les bibliothécaires et archivistes académiques passent à l'action.

M. McInnis a souligné l’apport de ces professions dans les questions complexes auxquelles est confronté l'enseignement postsecondaire – de la liberté académique à la gouvernance collégiale, en passant par le militantisme syndical. Kate Cushon, présidente du Comité des bibliothécaires et des archivistes de l'ACPPU, a parlé de la conférence comme une occasion de faire le point sur les professions, les lieux de travail et l'état de la résistance collective au lendemain de trois années de défis et de bouleversements sociaux, personnels, scientifiques et politiques.

L'un des principaux sujets abordés par les participant(e)s a été la manière dont la gouvernance partagée est depuis longtemps un principe fondamental des universités et des collèges, et un droit du personnel académique. Cependant, de nombreuses administrations continuent d'affaiblir les organes de gouvernance collégiale et font entrave à la précieuse participation du personnel académique. D'autres discussions ont porté sur la façon dont les bibliothécaires et les archivistes peuvent protéger et accroître une représentation académique significative au sein des organes décisionnels institutionnels, et sur la manière de défendre les intérêts de la profession plus efficacement au sein des structures institutionnelles.

Les exercices en groupe du deuxième jour ont porté sur l'élaboration d'un message de campagne percutant, la planification d’une campagne et la négociation collective pour créer et organiser une campagne réussie.


Nouvelles des membres

L'Université Dalhousie doit offrir des salaires équitables aux 1 500 travailleurs en grève

Crédit photo: Compte Twitter SCFP National

Des membres du personnel académique à temps partiel, des assistants à l’enseignement, des correcteurs et des démonstrateurs de l'Université Dalhousie, membres de la section locale 3912 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), ont rejoint les lignes de piquetage la semaine dernière en Nouvelle-Écosse pour réclamer des augmentations de salaire qui, selon les organisateurs syndicaux, auraient dû être accordées depuis longtemps.

L'Université Dalhousie cherche à obtenir des conditions de travail équitables et des augmentations de salaire qui, comme l'a indiqué le professeur Gabor Lukacs, agent aux communications de la section locale 3912 du SCFP, « […] nous placeraient dans une situation financière comparable à celle de nos pairs des autres universités de recherche canadiennes et compenseraient l'inflation ». Les organisateurs syndicaux ont affirmé que la rémunération de ces travailleurs universitaires précaires est bien inférieure à celle offerte par les autres universités de recherche canadiennes pour un travail similaire.
 
La plus récente série de négociations a eu lieu les 17 et 18 octobre derniers, et l'administration de l’Université Dalhousie a quitté la table des négociations. Son offre finale était bien inférieure à ce que les sondages du SCFP 3912 ont révélé comme étant acceptable pour ses membres. L'Université a également refusé de s’engager sur quatre ans, alors qu’il s’agit d’une pratique courante dans les conventions collectives universitaires.
 
Selon la section locale 3912 du SCFP, l'administration de l’Université Dalhousie a proposé des augmentations sur trois ans qui ne répondent pas aux revendications des travailleurs. Les chiffres fournis sur le site Web de la section locale 3912 du SCFP en témoignent, notamment en ce qui a trait au personnel académique à temps partiel, qui se voit offrir 12,28 %, 11,43 % et 11,09 %, selon le niveau, sur trois ans, alors que les travailleurs de l’Université Dalhousie réclament 17,54 % sur quatre ans, de 2020 à 2023. Quant aux assistants à l’enseignement, l'administration propose 17,69 %, alors que les travailleurs de la section locale 3912 du SCFP réclament 27,33 %.
 
On apprenait dans une mise à jour de la section locale 3912 du SCFP que l'administration de l’Université Dalhousie avait envoyé un avis d'arbitrage le 24 octobre dernier pour qu'une tierce partie décide des salaires que les travailleurs méritent. Le syndicat y déclarait également : « Nous croyons que l'arbitrage est prématuré, puisqu'il ne s'agit que de la première semaine de grève. Toutefois, nous sommes toujours prêts à rencontrer l’administration de l’Université Dalhousie à la table des négociations, si elle décide de revenir. »


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