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La Cour d’appel française provoque une nouvelle injustice à l’endroit de Hassan Diab

Allocution de Hassan Diab au Conseil de l'ACPPU

(Ottawa – 28 janvier 2021) L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) est atterrée par la décision de la Cour d’appel française d’ordonner la tenue d’un procès pour l’universitaire canadien Hassan Diab.

« Le professeur Diab a croupi trois ans dans une prison française sans être formellement inculpé de quoi que ce soit », dit le directeur général de l’ACPPU David Robinson. « Cette décision de la Cour défie l’entendement, alors que M. Diab a été libéré et est rentré au Canada, un tribunal d’instance inférieure ayant statué qu’il n’y avait pas de preuves suffisamment solides contre lui. »

Hassan Diab, détenteur de la double citoyenneté canadienne et libanaise, enseignait à l’Université Carleton à Ottawa quand il a été arrêté en 2008, puis extradé en France en 2014. Les autorités françaises l’ont accusé d’avoir participé à l’attentat à la bombe devant une synagogue de Paris qui a fait quatre morts en 1980.

L’analyse de son écriture manuscrite sur laquelle reposaient les accusations contre lui n’a pas été retenue comme preuve, tandis que ses empreintes digitales ne correspondent pas à celles laissées par le présumé poseur de bombe. Selon des témoins et des dossiers universitaires, M. Diab était au Liban pour passer des examens le jour de l’attentat à Paris.

« Au lieu de continuer à persécuter le professeur Diab, les autorités françaises devraient concentrer leurs efforts sur la recherche du véritable coupable ou des véritables coupables de cet horrible crime, ajoute M. Robinson. L’ACPPU continuera de le soutenir dans son appel de cette décision auprès de la Cour suprême de France. »