(Ottawa – 6 octobre 2017) À l’occasion du 10e anniversaire de la Journée mondiale d’action pour le travail décent, l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) a écrit au premier ministre Justin Trudeau pour souligner le rôle que le gouvernement fédéral peut et devrait jouer pour assurer la réalisation et la mise en œuvre d’un programme en faveur du travail décent au Canada.
À cette fin, l’ACPPU se joint à d’autres syndicats de partout dans le monde pour appeler le gouvernement à promouvoir une croissance de l’économie humaine.
À l’instar de nombreux travailleurs de différents secteurs dans l’ensemble du pays et ailleurs dans le monde, de plus en plus de professeurs en poste dans les collèges et les universités au Canada doivent s’accommoder de contrats de courte durée et d’emplois faiblement rémunérés qui n’offrent que peu d’avantages sociaux et ne comportent aucune sécurité d’emploi.
La précarité de ces emplois met en péril la qualité de l’éducation postsecondaire et compromet injustement l’avenir de chercheurs et de professeurs de talent.
« Il est essentiel que le gouvernement joue le rôle de chef de file pour promouvoir des conditions de travail équitables qui favorisent le bien-être des travailleurs tout en s’attaquant aux inégalités, affirme le directeur général de l’ACPPU, David Robinson. Avec l’effort adéquat, le Canada pourrait s’établir comme modèle d’application de pratiques exemplaires dont d’autres pays à travers le monde pourraient s’inspirer. »