Aujourd’hui, les membres du personnel académique contractuel dans l’ensemble du Canada montrent qu’ils en ont assez d’occuper des emplois contractuels précaires et peu rémunérés.
« Des milliers de membres du personnel académique ont des emplois contractuels de courte durée et temporaires, peu rémunérés, qui ne leur donnent pas la possibilité de participer pleinement à tous les volets de la vie académique », déclare Robin Vose, président de l’Association canadienne des professeures et professeurs d'université. « C’est une pratique injuste, et à courte vue. »
Cette année, à l’occasion de la Journée mondiale pour le travail décent, l’ACPPU se joint à des syndicats de partout dans le monde pour revendiquer des emplois décents et le respect des droits des travailleurs. Comme ceux d’autres secteurs d’activité, les travailleurs académiques sont de plus en plus cantonnés dans des postes de courte durée, peu rémunérés et comportant peu d’avantages sociaux.
« Les contractuels sont, pour la plupart, uniquement rémunérés pour le temps passé à enseigner, affirme Robin Vose. Leurs conditions de travail précaires fragilisent leur liberté académique. Un emploi à temps plein à des conditions équitables, voilà ce à quoi tous les membres du personnel académique devraient avoir droit. »
L’ACPPU offre son soutien à toutes les personnes en situation de travail précaire, y compris de nombreux étudiants et récents diplômés, et réclame de meilleures conditions de travail, la sécurité d’emploi et les protections sociales pour tous les travailleurs.
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