
Une motion de blâme visant le Collège Niagara en Ontario a été le centre de l’attention à l’assemblée du Conseil de l’ACPPU en novembre dernier. L’ACPPU menaçait d’imposer une motion de blâme au Collège si celui-ci maintenait la ségrégation de genre sur ses campus et dans ses programmes en Arabie saoudite. L’ACPPU avait fait valoir aux dirigeants de l’établissement que ses opérations allaient à l’encontre du principe de l’égalité des sexes et constituait une entrave à la liberté académique.
Après examen des discussions entre l’ACPPU et le Collège, le Conseil a retiré la motion, mais enjoint au directeur général de l’ACPPU de garder le Collège sous surveillance pour assurer qu’il n’exclut pas les femmes de ses cours offerts en Arabie saoudite, qu’il fournit une aide juridique au personnel enseignant sur les campus saoudiens et qu’il s’engage à faire preuve d’une transparence absolue sur ses activités dans ce pays, notamment en rendant publique toute information sur sa situation financière, ses programmes d’études et sa gouvernance.