Les membres de l’Association du personnel académique de l’Université du Cap-Breton (CBUFA) ont voté massivement en faveur du déclenchement d’une grève en cas d’échec des négociations en cours.

Ce vote de grève survient au terme d’un mois de pourparlers peu productifs avec l’administration de l’université.

Selon le président de la CBUFA, Andrew Molloy, le principal point d’achoppement demeure la menace de mises à pied en septembre.

« L’UCB serait la seule université de Nouvelle-Écosse à licencier des professeurs et d’autres membres du personnel académique, alors qu’elle se trouve dans une situation financière nettement meilleure que celle d’autres universités de la province », a affirmé M. Molloy.

Les mises à pied pourraient avoir de lourdes conséquences pour la communauté du Cap-Breton. Le recteur de l’université, David Wheeler, reconnaît lui-même que des coupes de 10 % se traduiraient par « une ponction d’au moins 10 millions de dollars dans l’économie du Cap-Breton et l’élimination de quelque 140 emplois directs et indirects dans la région. »

Parmi les 123 personnes qui ont voté, 111 étaient en faveur de la grève.

La CBUFA représente 145 professeurs, bibliothécaires, archivistes, moniteurs de laboratoire, praticiens formateurs en soins infirmiers et titulaires de chaire de recherche.