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L’ACPPU réclame la libération d’une professeure canadienne détenue en Iran

L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université dénonce l’arrestation injustifiée de l’anthropologue de renommée internationale et professeure à l’Université Concordia, Homa Hoodfar.

Membre éminente et hautement respectée de la communauté universitaire canadienne, la professeure Hoodfar serait accusée de coopération avec un État étranger contre la République islamique d’Iran.

« Loin de faire l’apologie des activités de sédition dont elle est accusée, Mme Hoodfar est reconnue à l’échelle internationale pour son approche rigoureuse et équilibrée de l’anthropologie dans les sociétés du Moyen-Orient, en particulier d’Égypte, d’Afghanistan, du Pakistan, d’Indonésie et d’Iran », a écrit le directeur général de l’ACPPU dans une lettre adressée au président iranien Hassan Rohani.

« Les travaux de recherche la professeure Hoodfar, de nature exclusivement académique, portent sur des sujets qui vont des relations familiales aux enjeux des femmes. Ils ont été traduits dans plusieurs langues et visent à dissiper les stéréotypes liés aux contextes culturels musulmans. Les malheureuses accusations de subversion qui pèsent contre la professeure Hoodfar ne sont nullement fondées, tous ses collègues de la communauté universitaire internationale pouvant témoigner sans hésiter de son intégrité. »
L’ACPPU exhorte le président Rohani à prendre des mesures immédiates pour assurer la libération de Mme Hoodfar.

Les membres de l’ACPPU sont invités à signer la pétition en ligne réclamant la libération immédiate et inconditionnelle de la professeure Hoodfar et son retour au Canada.