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Les travailleurs de l'éducation du SCFP en Ontario de retour à la table de négociation

(Ottawa – 9 novembre 2022) L'Association canadienne des professeures et professeurs d'université (ACPPU) exprime sa solidarité avec les 55 000 travailleurs de l'éducation du SCFP qui retournent à la table de négociation à la suite de la décision du gouvernement de l'Ontario d'abroger le projet de loi 28. Cette loi draconienne et sans précédent a annulé les droits et libertés des travailleurs prévus par la Charte et le Code des droits de la personne de la province.

Vendredi dernier, les 55 000 travailleurs du SCFP, y compris le personnel de soutien, les aides-enseignants, les éducateurs de la petite enfance, les gardiens et leurs partisans, se sont joints à des rassemblements dans toute la province pour protester contre le projet de loi adopté jeudi par le gouvernement de l'Ontario, imposant un contrat de quatre ans aux travailleurs, interdisant de faire la grève et invoquant la clause nonobstant de la Constitution pour empêcher toute contestation judiciaire.

Lundi, le SCFP a reçu par écrit l'engagement du premier ministre Doug Ford d'abroger le projet de loi 28 dans son intégralité, rétablissant ainsi le droit à la négociation collective et à la grève. En retour, le SCFP a mis fin à ses manifestations actuelles et est prêt à négocier une entente équitable que les travailleurs considèrent comme attendue depuis longtemps. Les travailleurs de l'éducation du SCFP apportent un soutien essentiel aux écoles, mais ne gagnent en moyenne que 39 000 dollars par an.

« Dans l'intérêt de tous les travailleurs de l'éducation et de leurs syndicats, l'ACPPU s'est jointe au SCFP pour transmettre un message clair : le projet de loi 28 est un affront inacceptable et inconstitutionnel à tous les travailleurs, a déclaré Peter McInnis, président de l'ACPPU. Nous continuerons à soutenir les membres du SCFP maintenant qu'ils négocient pour obtenir une entente équitable. »