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L’ACPPU condamne le projet de loi du gouvernement de l’Ontario sur le retour au travail des travailleurs de l’éducation sous-payés du SCFP

(Ottawa, 31 octobre 2022) – L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) condamne le projet de loi présenté aujourd’hui par le gouvernement de l’Ontario qui imposera un contrat aux 55 000 travailleurs de l’éducation du SCFP et empêchera une grève légale qui devait commencer vendredi.

« La loi du gouvernement de l’Ontario est illégale, une ingérence inconstitutionnelle du droit à la libre négociation collective et du droit de grève, a déclaré David Robinson, directeur général de l’ACPPU. L’ACPPU se joint à ses collègues du SCFP et du mouvement syndical élargi pour condamner cette attaque contre les droits fondamentaux et se tient prête à soutenir une contestation de la loi. »

Les travailleurs du SCFP, qui comprennent le personnel de soutien, les aides-enseignants, les éducateurs de la petite enfance et les gardiens, fournissent un soutien essentiel dans les écoles, mais gagnent en moyenne 39 000 $ par an, ce qui les place parmi les travailleurs les moins bien payés du secteur. Le syndicat cherche à obtenir des augmentations pour les travailleurs de 0,40 à 0,67 $ l’heure.

Dans son offre finale, le gouvernement propose une maigre hausse salariale, soit 2,5 % par année pour les travailleurs gagnant moins de 43 000 $ et 1,5 % par année pour ceux qui gagnent plus. Le syndicat avait également demandé un soutien indispensable aux élèves, comme la présence d’un éducateur de la petite enfance dans toutes les classes de maternelle. Le gouvernement de l’Ontario n’a donné aucune garantie quant à la satisfaction de ces demandes. Le SCFP affirme qu’il étudiera toutes les possibilités de s’attaquer au projet de loi sur le retour au travail.