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Fil de presse mai: L’ACPPU augmente la pression sur l’Université Laurentienne - Motion de défiance envers la direction de l’Université Acadia...

Une fois par mois, nous envoyons une un fil de presse à nos abonnés, qui comprend les dernières nouvelles de l'ACPPU et du secteur de l'éducation postsecondaire. Ce fil de presse a été envoyé le 31 mai 2022. Inscrivez-vous pour recevoir le fil de presse directement dans votre boîte de réception.

Dans cette édition :

  • L’ACPPU augmente la pression sur l’Université Laurentienne
  • Le personnel académique de l’Université Acadia vote en faveur d’une motion de défiance envers la direction de l’établissement
  • L’Association des professeurs de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard demande un « leadership solide » de la part de l’établissement
  • Édition universitaire, surveillance des données et droits de la personne
  • Numéro de mai-juin du Bulletin
  • Points saillants de la 92e assemblée du Conseil de l’ACPPU

L’ACPPU augmente la pression sur l’Université Laurentienne

L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) a envoyé un message fort au Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne ce mois-ci : congédiez les hauts dirigeants, à défaut de quoi l’ACPPU sera peut-être tenue de lancer un processus de censure à l’égard de l’établissement.
 
« La communauté universitaire n’a aucune confiance dans l’administration actuelle, a déclaré David Robinson, directeur général de l’ACPPU, dans une récente lettre adressée au président du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne. Les dirigeants ont sciemment caché des informations financières à l’Association des professeures et professeurs de l’Université Laurentienne (APPUL) et au public. »
 
Le mois dernier, le Conseil de l’ACPPU a appuyé à l’unanimité une motion d’urgence présentée par l’APPUL pour demander le congédiement immédiat, avant la fin du processus de restructuration financière de l’Université Laurentienne, de tous les dirigeants de l’établissement.
 
La motion faisait suite à la publication d’un rapport de la vérificatrice générale de l’Ontario concluant que l’Université Laurentienne n’avait pas à demander la protection contre ses créanciers en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.
 
Les dirigeants de l’université pourraient recevoir de généreuses indemnités de départ s’ils sont toujours en poste à la fin du processus de la LACC. Le syndicat des professeurs note que la pilule est difficile à avaler pour les quelque 200 professeurs et employés qui ont perdu leur emploi.
 
« L’Université Laurentienne a délibérément sacrifié des travailleurs tout en protégeant les intérêts financiers des dirigeants, a indiqué Fabrice Colin, président de l’APPUL. Ils nous ont fait payer le prix de leurs mauvaises décisions et continuent de gêner notre capacité d’avoir des discussions ouvertes et honnêtes avec nos membres sur ce qui se passe derrière des portes closes. »


Le personnel académique de l’Université Acadia vote en faveur d’une motion de défiance envers la direction de l’établissement

Le personnel académique de l’Université Acadia a clairement fait savoir son mécontentement à la direction de l’université ce mois-ci alors que les tensions restent élevées à la suite de la grève d’un mois en février.
 
Les membres de l’Association des professeurs de l’Université Acadia (APUA) ont voté à 89 % en faveur d’une motion de défiance quant à la capacité de la haute direction de continuer de diriger l’établissement.
 
Les membres de l’APUA ont déclenché une grève au début de février : le piquetage a pris fin un mois plus tard lorsque les deux parties ont accepté un arbitrage exécutoire, qui est toujours en cours. Le syndicat cherche à accroître le nombre de professeurs occupant des postes menant à la permanence pour faire face à la hausse du nombre d’étudiants, à améliorer les conditions d’embauche et de travail des professeurs autochtones et en situation précaire, et à maintenir les augmentations salariales en fonction de la hausse du coût de la vie.


L’Association des professeurs de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard demande un « leadership solide » de la part de l’établissement

L’Association des professeurs de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard (APUIPE) s’inquiète du nombre de postes administratifs supérieurs occupés sur une base temporaire, y compris celui de recteur.
 
« Il est très important que l’établissement démontre un solide leadership, a déclaré Michael Arfken, président de l’APUIPE. Et le fait que ce ne soit pas arrivé et que nous ne voyons aucune mesure en ce sens depuis le départ du dernier président dans les rapports des réunions du conseil des gouverneurs est vraiment inquiétant. »
 
L’ancien président Alaa Abd-El-Aziz a démissionné en décembre après qu’une allégation de harcèlement ait été déposée par un membre du personnel. Le président du conseil des gouverneurs de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard a indiqué que l’université attend les résultats d’un examen mené par une tierce partie indépendante avant de chercher un nouveau président. Le processus de recrutement est en cours pour d’autres postes, notamment ceux de vice-président associé à la recherche, de doyen des études supérieures, de doyen de la faculté des sciences infirmières et de doyen de la faculté de médecine, a-t-il précisé.
 
M. Arfken souhaite que ces postes soient dotés d’ici l’automne.
 
« Des personnes occupent certains de ces postes temporaires depuis un, deux et parfois même trois ans, a-t-il dit. Et puisque ces personnes occupent ces postes sans avoir fait l’objet d’une enquête ou d’un examen adéquat et sans avoir bénéficié d’une contribution significative des parties prenantes, nous pensons que la situation pose un réel problème de responsabilité et de transparence pour la structure de gouvernance de notre université. »


Édition universitaire, surveillance des données et droits de la personne

Plus de 130 personnes ont pris part à la table ronde de l’ACPPU sur l’édition universitaire, la surveillance des données et les droits de la personne qui a eu lieu le 17 mai dernier, laquelle peut être consultée en ligne.
 
Les panélistes du Canada et des États-Unis ont exploré l’agrégation et la vente massives de données sur les utilisateurs par deux grands fournisseurs de services de bibliothèque, Thomson Reuters et RELX (Elsevier), à des organismes gouvernementaux et d’application de la loi, dont les services d’immigration et de douane des États-Unis. Ces informations sont utilisées par les agents d’immigration pour identifier les personnes à expulser des États-Unis.
 
« La technologie de surveillance a proliféré sans trop de contrôle, et nous sommes au bord d’un gouffre critique, où les chercheurs et les décideurs politiques commencent seulement à comprendre et à recenser cette nouvelle technologique, et à considérer les répercussions sur l’équité, les droits de la personne, les droits des travailleurs, la démocratie, la liberté, le pouvoir et l’autonomie », a précisé Emma Pullman, responsable de la gérance du capital au Syndicat des fonctionnaires provinciaux de la Colombie-Britannique.
 
« Toutes les industries se tournent vers l’analyse des données, et c’est vrai pour l’industrie de l’information tout autant que le secteur de l’édition, a indiqué Sarah Lamdan, professeure de droit à l'Université de la ville de New York et ancienne bibliothécaire. Ces entreprises ne se considèrent plus comme des éditeurs. Elles sont des sociétés d’analyse de données. Nos fournisseurs de services de bibliothèque et nos éditeurs universitaires sont en train de changer fondamentalement leurs modèles commerciaux. »

« L’ampleur du problème représente tout un défi, mais notre compréhension réelle de l’évolution de la surveillance numérique et du maintien de l’ordre et de la façon dont nous nous mobilisons et répondons à la situation est inspirante », a déclaré Cinthya Rodriguez, recruteuse nationale du groupe de défense des intérêts des latinos Mijente.


Numéro de mai-juin du Bulletin

Le dernier numéro du Bulletin est maintenant en ligne. Un dossier spécial sur les professeurs en sciences infirmières, une entrevue avec Risa Lieberwitz, avocate générale de l’American Association of University Professors, et un dernier message de la présidente sortante Brenda Austin-Smith sur la mauvaise gestion de l’Université Laurentienne sont présentés.


Points saillants de la 92e assemblée du Conseil de l’ACPPU

Les 28 et 29 avril 2022, les délégués du Conseil se sont réunis pour la toute première fois dans le cadre d’une assemblée hybride, soit quelque 100 délégués en personne et 100 autres en ligne, pour discuter des priorités, élire de nouveaux dirigeants, et célébrer les réalisations collectives des membres. Cliquer pour en savoir plus.