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L’ACPPU commémore le Jour de deuil et demande que la santé et la sécurité au travail soient un droit fondamental

En ce Jour de deuil national, l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) honore les travailleuses et travailleurs qui ont perdu la vie, subi des blessures ou contracté une maladie au travail.

La pandémie de COVID-19 a provoqué d’énormes bouleversements en matière de santé et de sécurité au travail. Les impacts sur les travailleurs de première ligne et des services essentiels, dont bon nombre travaillent dans des conditions précaires, sont monumentaux.

En cette journée solennelle, l’ACPPU réitère son engagement à tenir les employeurs et les gouvernements responsables d’assurer des conditions de travail supérieures, plus sécuritaires et plus saines pour tous.

L’Association des commissions des accidents du travail du Canada a enregistré 925 décès au travail à l’échelle nationale en 2019, l’année la plus récente pour laquelle des statistiques sont disponibles. Un décès au travail est un décès de trop.

Cette année, l’ACPPU se joint au mouvement syndical, aux travailleurs canadiens et à leur famille pour demander à l’Organisation internationale du Travail de faire de la santé et de la sécurité au travail un droit fondamental.

Une solide réglementation en matière de santé et de sécurité au travail, ainsi qu’une application stricte et une participation significative des travailleurs, est essentielle pour garantir la santé et la sécurité au travail.

Le Jour national de deuil, qui a lieu le 28 avril chaque année, a été créé par des syndicats il y a presque 40 ans et a officiellement été reconnu par le gouvernement fédéral en 1991.