L’association du personnel académique de l’Université Acadia (AUFA) entame sa deuxième semaine de grève après l’impasse dans les négociations avec l’administration.
L’AUFA tente d’accroître le nombre de membres du personnel académique en voie d’obtenir leur permanence pour compenser la hausse des inscriptions à l’université, de faire des gains sur le plan de l’embauche et des conditions de travail du personnel enseignant autochtone et à statut précaire, et d’assurer le maintien de hausses salariales correspondant aux augmentations du coût de la vie.
Comme l’affirmait le président de l’AUFA, Andrew Biro, les membres de l’AUFA trouvent frustrant le manque de volonté du conseil des gouverneurs de l’Université « de reconnaître l’importance critique de conclure une entente juste et équitable prévoyant des conditions de travail décentes » afin d’assurer le maintien des « programmes d’études rigoureux » de l’Université.
En même temps, d’autres associations de personnel académique se dirigent vers de possibles débrayages, y compris les associations de l’Université Mount Royal, de l’Université de Lethbridge et de l’Université technologique de l’Ontario, et l’Association des professeurs et bibliothécaires de l’Université Sainte-Anne.
Cela fait suite à la première grève de personnel académique de l’histoire de l’Alberta, qui s’est terminée quand l’association du personnel académique de l’Université Concordia d’Edmonton a ratifié une entente ayant mis fin à une grève de deux semaines le mois dernier.
Les membres de l’AUFA n’ont pas de contrat de travail depuis juillet 2021. Ils se sont prononcés à 94 % en faveur de la grève en novembre dernier.
L’ACPPU a organisé, en ligne, une campagne de soutien au personnel académique de l'Université Acadia qui encourage ses alliés à transmettre des lettres au recteur, au vice-recteur à l’enseignement et au président du conseil de l’Université Acadia. La campagne a permis de recueillir près de 800 signatures.