(Ottawa – 2 septembre 2024) En ce jour de la fête du Travail, l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) célèbre le mouvement syndical et sa résilience à défendre les droits ainsi que les conditions des travailleuses et travailleurs au Canada.
En cette période où le personnel des collèges et des universités subit des attaques sur ses droits professionnels, des négociations à la baisse et un financement gouvernemental inadéquat, notre célébration de la fête du Travail souligne avec force la solidarité et la résilience des organisations syndicales partout au Canada.
L’ACPPU rend hommage aux efforts inlassables du mouvement syndical à défendre les conditions et les pratiques en milieu de travail qui assurent un travail décent et le respect des droits professionnels comme la liberté académique.
« Nous devons renouveler notre engagement à lutter pour les droits du travail ainsi que pour le droit de chaque Canadienne et Canadien d’accéder à un enseignement postsecondaire de haute qualité, a déclaré le président de l’ACPPU, Peter McInnis. Lorsque nous demeurons unis et bien organisés, nous pouvons bâtir un avenir équitable où chaque travailleuse et travailleur est respecté(e). »
L’année prochaine s’annonce encore mouvementée pour les associations de personnel académique. L’ACPPU est déterminée à soutenir ses membres qui demandent une rémunération juste, la gouvernance en collégialité et, tout comme l’Association McGillienne de professeur.e.s de droit, le droit fondamental de constituer un syndicat et de négocier collectivement.