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Défenseur de novembre: Leçons de solidarité à la Conférence du PAC - Ministre ontarienne doit des excuses - Liberté académique en période de conflit

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Dans ce numéro :

  • Leçons de solidarité à la Conférence du personnel académique contractuel
  • L'ACPPU réclame des excuses d'une ministre ontarienne pour des propos tenus devant l'Assemblée législative
  • La liberté académique en période de conflit
  • L'ACPPU condamne la détention d'enseignants syndicalistes iraniens
  • L'ACPPU comparaît devant le Parlement au sujet des écarts salariaux au sein du personnel académique
  • La NUFSA conclut un accord de principe
  • Demandez à Brescia et Western de respecter la gouvernance collégiale
  • Hausse des droits de scolarité des étudiants non québécois

Leçons de solidarité à la Conférence du personnel académique contractuel

Lors de la Conférence du personnel académique contractuel de l’ACPPU, qui s'est tenue les 20 et 21 octobre, près de 100 membres du personnel académique se sont réunis à Ottawa pour discuter de la façon d'élever la voix des membres du personnel académique contractuel dans les organes de gouvernance et de prise de décision. 

Rebecca Givan, présidente du syndicat Rutgers AAUP-AFT, a prononcé le discours d'ouverture dans lequel elle a relaté les leçons tirées d'une grève réussie qui a permis d'obtenir des gains importants pour le personnel académique contractuel. La clé, a-t-elle dit, a été de créer une solidarité entre le personnel académique à temps plein et le personnel académique adjoint.  

« Au moment où nous avons déclenché la grève, je crois que chaque personne participant à la grève comprenait ce pour quoi nous faisions grève », a déclaré Mme Givan. 

Tout au long de la conférence, les panélistes et les participantes et participants ont discuté des leçons tirées de l'organisation locale et des problèmes émergents auxquels sont confrontés les membres du personnel académique contractuel. 

Les participantes et participants à la conférence ont également discuté de la façon dont le personnel académique contractuel est en première ligne des menaces à l'emploi que pose l'adoption des technologies éducatives émergentes et de l'intelligence artificielle. Ils ont réfléchi à la façon dont les points de vue échangés au cours de la conférence peuvent contribuer à faire de la Semaine de l'équité d’emploi de l'ACPPU une campagne qui s'étend sur toute l'année. 


L'ACPPU réclame des excuses d'une ministre ontarienne pour des propos tenus devant l'Assemblée législative

Dans une lettre adressée à Jill Dunlop, ministre des Collèges et Universités de l’Ontario, l’ACPPU dénonce une déclaration qu’elle a faite le 17 octobre devant l’Assemblée législative de la province alléguant que plusieurs étudiants et professeurs s’étaient rendus coupables d’inconduite. En abordant la guerre entre Israël et le Hamas, la ministre a allégué que les professeurs avaient exprimé des opinions pro-Hamas et antisémites sur les médias sociaux, ce qu'ils ont nié.  

La lettre souligne : « Il est très inhabituel d’alléguer l’inconduite de professeurs devant une assemblée législative au Canada, et pour cause. La loi confère aux universités l’autonomie organisationnelle requise pour remplir leur mission et gérer leurs affaires internes sans ingérence de la part de la classe politique et d’autres groupes d’intérêt. Cette autonomie est nécessaire pour maintenir l'intégrité académique et défendre la liberté académique. »  


La liberté académique en période de conflit

Dans une note adressée aux associations membres, le directeur général de l’ACPPU, David Robinson, a souligné l’importance de défendre la liberté académique en période de guerre et de conflit social.  

« La liberté académique, comme toutes les libertés d’expression, est particulièrement vulnérable en temps de guerre, de conflit et de troubles sociaux, a écrit M. Robinson. Aujourd’hui, la guerre entre Israël et le Hamas fait l’objet de débats de plus en plus intenses et acrimonieux sur les campus. » 

M. Robinson affirme que la libre expression prévue dans la loi doit être tolérée et qu’il faille résister contre toute tentative des établissements, des donateurs, des gouvernements ou des groupes de pression de censurer les débats controversés. 

« L'histoire montre que c’est lorsque des menaces politiques à la liberté académique s’intensifient qu’il devient encore plus important pour le personnel académique de contribuer au débat public. Le rôle de l’ACPPU n’est pas de donner son point de vue sur les sujets débattus, mais plutôt de veiller à ce que tous les membres du personnel académique au Canada puissent exercer leur droit à participer à des discussions controversées sans crainte de représailles ou de sanctions de la part de l’administration. »   


L'ACPPU condamne la détention d'enseignants syndicalistes iraniens

L'ACPPU s'est jointe à l'Internationale de l'éducation, la fédération mondiale de l'éducation, pour écrire au Guide suprême de la République islamique d'Iran afin de condamner la détention de leaders du syndicat d'enseignants iraniens qui se livrent à des activités pacifiques protégées par le droit international. La lettre de l'ACPPU exige leur libération immédiate et inconditionnelle. 


L'ACPPU comparaît devant le Parlement au sujet des écarts salariaux au sein du personnel académique

Le 27 septembre, Robin Whitaker, vice-présidente de l'ACPPU, a comparu devant le Comité permanent de la science et de la recherche pour discuter des écarts salariaux entre les hommes et les femmes dans les universités canadiennes et souligner les domaines dans lesquels le gouvernement fédéral devrait intervenir.  

La NUFSA conclut un accord de principe

La Northern Ontario School of Medicine University Faculty and Staff Association (NUFSA) a conclu un accord de principe avec l'administration de l’université en novembre. Les membres de la NUFSA ont voté à 100 % en faveur d'un mandat de grève en août dernier. Alors que les négociations avec l'administration se poursuivaient, les associations de professeurs de tout le Canada ont promis leur soutien. Après des mois de négociations, l'accord de principe a apporté des améliorations significatives. Il a permis d'éviter une première grève potentielle, qui était à quelques heures de se produire. 


Demandez à Brescia et Western de respecter la gouvernance collégiale

Le 21 septembre, les administrations de l’Université Western et du Collège universitaire Brescia ont annoncé un plan de fusion.  

La décision a été prise sans consulter les associations de professeur(e)s ni le sénat. L'Association canadienne des professeures et professeurs d'université (ACPPU) a qualifié ce plan de violation des principes fondamentaux de transparence, d'ouverture et de devoir consulter dans le cadre des relations de travail.  

Il est inacceptable que cette entente ait été négociée sans discussion avec le sénat ou les associations des professeur(e)s de Brescia et de Western. 

Envoyez une lettre au recteur et au conseil d'administration de l'Université Western et du Collège universitaire de Brescia. 

Hausse des droits de scolarité des étudiants non québécois

Face aux mesures présentées par le gouvernement, qui visent à hausser les droits de scolarité des étudiants universitaires non québécois, la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) a émis un communiqué critiquant cette hausse et a souligné « l’importance de préserver l’accessibilité aux études pour toutes et tous ». La FQPPU a exprimé son inquiétude quant à l'impact de la politique proposée sur la viabilité financière des universités anglophones. 

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