(Ottawa – le 20 mars 2023) Après des mois de négociations, le personnel académique représenté par l’University of Prince Edward Island Faculty Association (UPEIFA) est descendu dans la rue dans l’espoir de se doter d’une convention collective équitable. Le syndicat cherche à obtenir des prestations de santé mentale pour ses membres, à accroître le nombre de membres de personnel enseignant à temps plein et à hausser les salaires.

« Au cours des dix derniers mois, nous nous sommes heurtés à un employeur peu intéressé à donner suite aux préoccupations des [membres] et à un gouvernement provincial beaucoup trop disposé à intervenir en faveur de l’employeur », a indiqué dans une déclaration Michael Arfken, président et agent principal des griefs de l’UPEI Faculty Association.

Selon l’association, la plus récente offre patronale ne tenait aucunement compte des questions principales qui compromettent les conditions de travail du personnel académique et les conditions d’apprentissage des étudiants.  

Au cours de la dernière décennie, les inscriptions à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard ont bondi de 26 % et les droits de scolarité, de 30 %. Or, selon une mise à jour publiée le 6 mars, le nombre de membres du personnel enseignant à temps plein a baissé de 1 %.  Cela a fait grimper la taille des classes et le nombre de cours donnés par du personnel académique contractuel ayant peu d’avantages sociaux ou de soutien.

L’UPEIFA représente plus de 400 membres du personnel académique, y compris des bibliothécaires, des chargées et chargés de cours, des instructrices et instructeurs cliniques en sciences infirmières et des professionnelles cliniciennes et professionnels cliniciens en santé vétérinaire.