L’Association des professeurs de l’Université Brock (BUFA) et l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) sont déçues que l’arbitre, dans le grief relatif à la liberté académique concernant le professeur Tomáš Hudlický (Ph. D.), ait déterminé que l’affaire était sans objet et qu’aucune autre audience n’aurait lieu. M. Hudlický est tragiquement décédé plus tôt cette année avant d’avoir terminé de subir le contre-interrogatoire de l’avocat de l’université. Malgré les objections de l’avocat du syndicat, l’arbitre a déterminé qu’il serait contraire à l’équité procédurale de continuer étant donné la situation.

La BUFA et l’ACPPU estiment qu’il était inapproprié pour l’administration d’émettre deux déclarations publiques réprimandant le professeur Hudlický pour des commentaires qu’il avait formulés dans un article publié dans une revue académique et que, ce faisant, il s’agissait d’une violation de la liberté académique. La liberté académique, telle qu’elle est énoncée dans la convention collective conclue entre la BUFA et l’Université Brock, inclut le droit du personnel académique d’enseigner, de faire des recherches et de s’exprimer librement à l’abri de la censure institutionnelle ou de représailles. En référant l’affaire à l’arbitrage, la BUFA et l’ACPPU défendaient ce principe fondamental pour tous les membres de la communauté académique. Il est regrettable que l’affaire et les questions qu’elle a soulevées ne soient pas entendues par l’arbitre, mais nous sommes déterminés à défendre la liberté académique.