(Ottawa, 30 septembre 2022) – Lors de cette deuxième Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) se souvient de tous les enfants autochtones arrachés à leur famille et à leur communauté pour être placés dans des pensionnats où ils ont été victimes de racisme, d’abus et de violence, et leur rend hommage.

Le 2 juin 2015, la Commission de vérité et réconciliation du Canada a publié son rapport final, lequel incluait 94 appels à l’action « afin de remédier aux séquelles laissées par les pensionnats et de faire avancer le processus de réconciliation ». Plusieurs recommandations appellent les établissements d’enseignement à jouer un rôle de premier plan dans la décolonisation et la réconciliation.

L’ACPPU et ses associations de personnel académique de partout au Canada répondent à l’appel pour réexaminer le milieu académique, reconnaître son héritage colonial et combler les lacunes afin que le plein potentiel des universités et des collèges en tant que lieux d’apprentissage, de découverte et de savoir se réalise pour tous et toutes. Pour ce faire, il faudra tracer de nouveaux chemins afin d’encourager l’autochtonisation du milieu académique, notamment en favorisant des espaces de dialogue et de leadership et en faisant preuve de solidarité avec les membres, les étudiants et les organisations autochtones.