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Fin de la grève de sept semaines à l’Université Sainte-Anne

Le personnel académique de l’Université Sainte-Anne a mis fin à une grève de sept semaines après avoir résolu les dernières questions en suspens dans le cadre d’un processus d’arbitrage exécutoire.

L’association du personnel académique est ravie du résultat, mais tout de même contrariée qu’il ait fallu autant de temps pour conclure une entente pour aller en arbitrage. Initialement, les représentants de l’université s’opposaient à la venue d’un arbitre indépendant pour aider à résoudre les questions en suspens, notamment sur le rôle du personnel académique dans la prise de décisions relatives aux questions pédagogiques.

Les membres de l’Association des professeurs, professeures et bibliothécaires de l’Université Sainte-Anne (APPBUSA) ont commencé à débrayer le 3 mars, après huit mois de négociations. Il s’agissait de la toute première grève à l’Université Sainte-Anne, et de la plus longue grève de personnel académique de toute l’histoire de la Nouvelle-Écosse.

Les membres de l’APPBUSA demandaient de meilleures conditions de travail, l’équité salariale avec le personnel académique des établissements anglophones de la province, et la protection de la gouvernance collégiale, un principe fondamental d’une éducation postsecondaire publique de qualité au Canada.

Vers la fin de la semaine dernière, la province a nommé une médiatrice de l’Ontario, Michelle Flaherty, afin de résoudre la grève dans le seul établissement postsecondaire francophone de la Nouvelle-Écosse. La médiation a permis à l’APPBUSA de faire des progrès sur certaines questions que l’administration de l’université avait initialement refusé d’aborder.

D’autres associations de personnel académique ont offert un important soutien. La présidente de l’ACPPU Brenda Austin-Smith et les membres de la Caisse de défense de l’ACPPU ont rejoint la ligne de piquetage pour démontrer leur solidarité avec les membres de l’APPBUSA.