L’Association des professeures et professeurs de l’Université Thompson Rivers (Thompson Rivers University Faculty Association ou TRUFA) a adopté une motion de défiance à l’encontre de la direction de l’Université le 11 février pour la mauvaise gestion de plaintes portées contre deux cadres.
Plus de 80 % des membres de l’Association qui ont voté ont affirmé n’avoir aucune confiance dans le leadership du président de l’Université, Brett Fairbairn, et de la présidente du conseil d’administration, Marilyn McLean.
Le vote a été pris dans la foulée d’allégations de harcèlement sexuel, de racisme anti-Autochtones et de discrimination faites contre le vice-président des finances et de l’administration, Matt Milovick, et l’ancien vice-président adjoint des peuples et des cultures, Larry Phillips.
Au moins 13 employées et employés actuels et anciens de l’Université ont déposé des plaintes accusant les deux hommes d’avoir favorisé un milieu de travail toxique.
TRUFA, l’union étudiante de l’Université, le Syndicat canadien de la fonction publique et l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) ont demandé que les deux cadres soient mis en congé payé en attendant les conclusions de l’enquête.
« C’est la pratique habituelle dans de telles situations, pour assurer l’intégrité et l’impartialité de l’enquête », a déclaré David Robinson, directeur général de l’ACPPU, dans une lettre adressée à la présidente du Conseil en décembre dernier.
Au moment de la tenue du vote de défiance en février, M. Milovick travaillait toujours, tandis que M. Phillips n’était plus au service de l’établissement.