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Grève du personnel académique de l’Université Sainte-Anne

Des personnes qui appuient l’Association des professeurs, professeures et bibliothécaires de l’Université Sainte-Anne (APPBUSA) se sont rassemblées au campus de Halifax de l’Université vendredi dernier pour enjoindre à l’administration de reprendre les négociations.

Le personnel enseignant et les bibliothécaires de l’Université Sainte-Anne, la seule université de langue française de la Nouvelle-Écosse, réclament de meilleures conditions de travail, l’équité salariale par rapport au personnel académique de l’ensemble de la province et une meilleure relation de travail avec l’administration.

Le 3 mars dernier, après huit mois de négociations, l’APPBUSA a déclenché la toute première grève des 130 années d’histoire de l’Université.

Dans une déclaration publiée tôt la semaine dernière, l’APPBUSA a exprimé sa déception et sa frustration à l’égard du refus de l’administration de prendre ses propositions en considération et de négocier la fin du conflit de travail.

« Il ne sert à rien de proclamer dans le discours que dans notre université, nous formons une famille », peut-on lire dans la déclaration, « si les membres importants de cette famille (professeur.e.s, étudiant.e.s, personnel de soutien) sont systématiquement exclus quand il s’agit de prendre des décisions majeures qui les concernent ».

La présidente de l’ACPPU, Brenda Austin-Smith, et les membres de la Caisse de défense de l'ACPPU ont rejoint les lignes de piquetage afin d’exprimer leur solidarité et d’appuyer le personnel académique en grève.

« Les étudiants sont pris entre les deux », a affirmé Brenda Austin-Smith. « La qualité des conditions de travail est synonyme de qualité des conditions d’apprentissage; c’est pourquoi tout cela les concerne. »

L’ACPPU demande à ses membres de transmettre des lettres au recteur et à la haute direction de l’Université Sainte-Anne par l’entremise de sa campagne électronique de soutien au personnel académique de l'Université Sainte-Anne.

Le mois dernier, les membres de l’APPBUSA se sont prononcés à 90 % en faveur du déclenchement de la grève.

La grève à l’Université Sainte-Anne a débuté tout juste après que celle à l’Université Acadia a pris fin, quand les deux parties ont accepté de prendre part à un processus d’arbitrage contraignant.