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Fil de presse de novembre : Levée du blâme contre l’U de T, soutien au durcissement de la grève de l’UMFA et appel en faveur des réfugiés universitaires afghans

Une fois par mois, nous envoyons une un fil de presse à nos abonnés, qui comprend les dernières nouvelles de l'ACPPU et du secteur de l'éducation postsecondaire. Ce fil de presse a été envoyé le 30 novembre 2021. Inscrivez-vous pour recevoir le fil de presse directement dans votre boîte de réception.

Dans cette édition :

  • Le Conseil de l’ACPPU vote pour la levée du blâme contre l’Université de Toronto
  • Vote de mandat de grève accordé à l’AUFA
  • Soutien des membres de l’ACPPU au durcissement de la grève de l’UMFA
  • L’enseignement postsecondaire, l’oublié du Discours du Trône
  • Appel urgent en faveur des réfugiés universitaires afghans
  • L’ACPPU, solidaire du personnel enseignant des collèges de l’Ontario
  • Évènements à venir

Le Conseil de l’ACPPU vote pour la levée du blâme contre l’Université de Toronto

Lors de sa 91e assemblée, le Conseil de l’ACPPU a voté la semaine dernière en faveur de la levée officielle du blâme contre l’administration de l’Université de Toronto.

Le Conseil a pris cette décision à l’unanimité après avoir constaté que l’Université avait pris les mesures recommandées par l’ACPPU pour régler ce qui avait amené l’imposition d’un blâme en avril dernier. L’été dernier, l’Université s’est ravisée et a à nouveau offert à Mme Valentina Azarova (PhD) le poste de directrice du Programme international des droits de la personne à la Faculté de droit. Depuis, l’Université a également promis d’élargir la liberté académique aux postes de gestion académique et d’élaborer des politiques claires interdisant l’ingérence des donateurs dans les affaires académiques internes.

Le directeur général de l’ACPPU, M. David Robinson, dit que le blâme constitue une « victoire remarquable que nous devons tous souligner », ajoutant que cela a été rendu possible grâce à la coopération de l’Association des professeures et professeurs de l’Université de Toronto, section locale 3902 du SCFP, ainsi que du groupe spécial de l’Université de Toronto sur le blâme, pour mettre le problème en évidence dans l’ensemble du pays et de par le monde.

Vote de mandat de grève accordé à l’AUFA

Le personnel académique de l’Université Acadia a voté massivement pour accorder un mandat de grève à son syndicat, l’Acadia University Faculty Association (AUFA). Dans un vote tenu la semaine dernière, 90 % des membres de l’unité de négociation ont voté et 94 % d’entre eux ont autorisé une mesure de grève au cas où les négociations bloqueraient.

Aux dires du président de l’AUFA, M. Andrew Biro : « Ce vote devrait envoyer un message clair au conseil d’administration de l’Université Acadia et lui faire savoir qu’il doit appuyer l’avenir et le plan stratégique d’Acadia par la priorisation et la valorisation du personnel enseignant et investir dans celui‑ci. Nos membres sont résolus à obtenir une convention juste et équitable. »

Soutien des membres de l’ACPPU au durcissement de la grève de l’UMFA

Tandis que la grève de l’association des professeures et professeurs de l’Université du Manitoba (UMFA) dure bientôt depuis près d’un mois, le Conseil de l’ACPPU a adopté à l’unanimité la semaine dernière une résolution de solidarité. Le personnel académique et les étudiants de toutes les régions du pays se sont unis pour appuyer les membres de l’UMFA, mobilisant le mouvement des travailleurs universitaires sur l’ensemble des médias sociaux.

Plus tôt au cours de ce mois, les membres de la Caisse de défense de l’ACPPU et la direction de l’ACPPU se sont joints aux piquets de grève dans une manifestation de solidarité nationale. Au cours de la première semaine de grève, le vice-président de l’ACPPU, M. Peter McInnis, s’est joint aux membres de l’UMFA sur le piquet de grève et a insisté pour que l’administration de l’Université du Manitoba et la Première ministre du Manitoba, Mme Heather Stefanson, négocient de bonne foi en faveur d’une convention équitable.

L’UMFA lutte pour obtenir une convention collective équitable favorisant le recrutement et le maintien à l’effectif du personnel académique. La présidente de l’UMFA, Mme Orvie Dingwall, mentionne que cette grève est la plus longue de l’histoire de l’UMFA et attribue son succès à une approche « à deux volets », ciblant à la fois l’Université et le gouvernement de la province. 

L’enseignement postsecondaire, l’oublié du Discours du Trône

L’ACPPU était déçue de l’absence de l’enseignement, de l’innovation, de la science et de la recherche postsecondaires dans le Discours du Trône du gouvernement fédéral prononcé la semaine dernière par la nouvelle gouverneure générale, Mme Mary Simon.

« Malgré des investissements historiques en science en 2018, je crains que ce gouvernement croie avoir rempli la caisse du financement de la recherche et se tourne vers de nouvelles priorités, » de dire la présidente de l’ACPPU, Mme Brenda Austin‑Smith, qui ajoute que « les membres de l’ACPPU ont besoin d’un leadership fédéral renouvelé et de nouveaux investissements dans la science et la recherche afin d’inverser le sous-financement systémique qui dure depuis des décennies au niveau postsecondaire. Les investissements fédéraux récents dans l’éducation de la petite enfance sont un modèle de la façon dont le gouvernement fédéral pourrait procéder pour injecter de l’argent dans le système d’enseignement postsecondaire. »

Appel urgent en faveur des réfugiés universitaires afghans

L’ACPPU a lancé un appel urgent à l’intention des associations de personnel universitaire et de leurs membres pour appuyer les universitaires afghans à risque. Tandis que les talibans s’empressent de tourner leur collimateur vers les activistes syndicaux, les journalistes, les meneurs de la société civile et le personnel universitaire – dont les femmes, les minorités religieuses et ethniques et les membres de la collectivité LGBTQ les plus à risque – nombre de ces personnes risquent directement la persécution ou la mort.

L’ACPPU travaille avec le gouvernement fédéral, l’Internationale de l’Éducation, le Congrès du travail du Canada, la Confédération syndicale internationale et Scholars at Risk pour trouver les meilleurs moyens d’appuyer les universitaires à risque et de leur ouvrir des possibilités au Canada. Vous pouvez faire un don en ligne à la Fondation pour les réfugiés de l’ACPPU par l’intermédiaire de CanaDon.
 
Vous pouvez libeller vos chèques à l’ordre de la Fondation pour les réfugiés de l’ACPPU et les envoyer à cette adresse :
Fondation pour les réfugiés de l’ACPPU,
2705, promenade Queensview 
Ottawa (Ontario) 
K2B 8K2

L’ACPPU, solidaire du personnel enseignant des collèges de l’Ontario​

L’ACPPU appuie pleinement le personnel enseignant des collèges de l’Ontario qui cherche à conclure une nouvelle convention collective avec le Conseil des employeurs des collèges (CEC) de la province. Plus tôt au cours du mois, le CEC a rejeté l’offre la plus récente déposée par l’équipe de négociation du personnel enseignant du Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario, poussant de plus en plus le personnel enseignant et les étudiants des 24 collèges publics de l’Ontario vers une possibilité de grève ou de lockout.

« Les exigences du syndicat sont équitables et raisonnables et, de plus, nécessaires pour préserver la qualité et l’intégrité de l’enseignement postsecondaire en Ontario, » de dire M. David Robinson, directeur général de l’ACPPU. Le personnel enseignant des collèges essaie d’obtenir des gains concernant la charge de travail, les conditions de travail en charge partielle, l’équité, l’indigénisation et les droits de propriété intellectuelle. Même si un rapport de médiation publié fin octobre qualifiait les exigences du syndicat de « déraisonnables », M. Robinson réplique que les propositions rendent compte de ce qui existe déjà dans la majorité des conventions collectives des universités et collèges de l’ensemble du pays.

Évènements à venir

S’organiser pour agir en matière de changement climatiquedu 6 au 10 décembre : Le changement climatique est le défi le plus urgent de notre génération et les associations universitaires peuvent jouer un rôle de premier plan pour mobiliser leurs membres afin de rendre les universités et les collèges plus durables.

Forum pour les agents des griefs principauxle 10 décembre : Le forum réunira les agents de grief principaux de l’ensemble du pays, leur offrant l’occasion unique de rencontrer leurs homologues des autres associations, de prendre part à des discussions de haut niveau et de tisser des réseaux de relations et d’appui.