(Ottawa – Le 26 mai 2021) Selon l'Association canadienne des professeures et professeurs d'université (ACPPU), le vote des parlementaires qui a eu lieu aujourd’hui en faveur de la création d'un comité permanent des sciences et de la recherche est une mesure positive qui contribuera à assurer un système de recherche canadien solide et durable.
« L'adoption de la motion 38 affirme l'engagement des parlementaires envers la science, la recherche et la prise de décisions fondées sur des données probantes, soutient la présidente de l'ACPPU, Brenda Austin-Smith. L'absence d'un mécanisme et d'une supervision dédiés à la science et à la recherche a entravé les progrès collectifs de notre pays. Pourtant, la science et la recherche sont essentielles dans la lutte actuelle contre la pandémie et pour mettre en place une relance équitable. L'ACPPU espère que ce comité sera un catalyseur de l'amélioration. »
La motion M-38 est une initiative parlementaire lancée par la députée Kirsty Duncan, ministre canadienne des Sciences ayant mené aux investissements historiques du gouvernement fédéral dans les sciences dans le budget 2018. L'ACPPU reconnaît ces investissements essentiels, mais constate que des lacunes existent.
« Il reste un manque à gagner d'environ 40 % pour atteindre les niveaux recommandés par le rapport du Comité sur l'examen du soutien à la science fondamentale. De surcroît, le soutien aux chercheurs en début de carrière est encore nettement insuffisant, puisqu'il ne représente que 22 % des niveaux recommandés par le même rapport, déplore Mme Austin-Smith. Nous espérons que la science fondamentale et la recherche seront un sujet d'étude important pour le nouveau comité une fois que la motion M-38 sera adoptée et que le gouvernement commencera à combler l'écart de financement entre ce qui a été recommandé par le Comité et ce qui a été octroyé. »