(Ottawa – Le 12 avril 2021) Les licenciements d’aujourd’hui auraient pu être évités; cela minera les possibilités de redressement de l’Université Laurentienne, plaide l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU). Au moins 80 membres de l’Association des professeures et professeurs de l’Université Laurentienne (APPUL) auraient reçu aujourd’hui leur avis de licenciement.
Selon la présidente de l’ACPPU, Mme Brenda Austin-Smith, ces pertes d’emplois découlent du processus de médiation à huis clos enclenché entre les créanciers après que l’Université a obtenu la protection des tribunaux contre ses créanciers. Le personnel, les étudiants et la collectivité de Sudbury paient le prix d’une piètre administration et de l’inaction gouvernementale.
Mme Austin-Smith fait remarquer que l’administration de l’Université Laurentienne n’avait pas à emprunter cette voie regrettable, car elle aurait pu avoir recours à des mécanismes de la convention collective entre l’APPUL et l’Université pour faire face aux urgences financières, ce qui aurait permis aux parties de progresser de façon durable de manière à protéger l’intégrité académique de l’établissement.
Les détails de l’entente de médiation à l’Université Laurentienne demeurent confidentiels et ne seront rendus publics que plus tard au cours du mois, mais les compressions de personnel aboutiront à une vaste gamme de coupures de programmes et à l’annulation de recherches de pointe, et laisseront des milliers d’étudiants dans l’obligation de se débrouiller.
Comment l’Université Laurentienne peut-elle espérer attirer de nouveaux étudiants et s’acquitter de son mandat triculturel et bilingue, se demande Mme Austin-Smith. Les gouvernements fédéral et provincial doivent œuvrer de concert et sauver dès maintenant l’Université Laurentienne.
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Personne-ressource pour les médias : Lisa Keller, agente des communications de l’ACPPU, 613-222-3530 ou keller@caut.ca