(Ottawa – 1er décembre 2020) L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) se félicite des mesures prévues dans l’Énoncé économique de l’automne pour aider les Canadiens vulnérables, y compris les étudiants, mais demande au gouvernement de prendre des engagements plus concrets, plus solides et plus transformateurs à l’égard de la recherche et de l’éducation postsecondaire dans le budget de 2021.
« Cette mise à jour reconnaît que les étudiants éprouvent des difficultés, mais elle ne présente pas un plan détaillé pour régler les problèmes critiques de l’éducation postsecondaire », a déclaré le directeur général de l’ACPPU, David Robinson. « Le gouvernement fédéral doit faire preuve de leadership pour assurer un financement stable des universités et des collèges, qui font partie intégrante de la solution aux défis actuels et futurs du Canada.
L’ACPPU exhorte le gouvernement à adopter un plan national pour l’éducation postsecondaire qui renforcera la science et la recherche, tout en améliorant l’accessibilité, l’abordabilité et la qualité de l’éducation postsecondaire.
L’Énoncé économique de l’automne est une combinaison d’engagements nouveaux et renouvelés et comprend :
- l’élimination des intérêts sur le remboursement de la partie fédérale des Prêts d’études canadiens et des Prêts canadiens aux apprentis pour 2021-2022, qui apportera une aide à 1,4 million de Canadiens accablés par l’endettement étudiant;
- le financement nécessaire pour soutenir une relance en toute sécurité des établissements d’enseignement postsecondaire autochtones;
- le soutien à la formation avancée pour les travailleurs marginalisés et déplacés;
- la création d’un groupe de travail sur la modernisation de la Loi sur l’équité en matière d’emploi.
« La pandémie a des répercussions négatives immédiates et à long terme sur le secteur de l’enseignement supérieur au Canada, ainsi que sur l’innovation et les connaissances qui soutiennent un Canada fort, stable et résilient. Sans une augmentation de l’investissement fédéral dans l’éducation postsecondaire, la qualité, l’accessibilité et l’abordabilité seront encore plus compromis, et le volume de recherches diminuera, ce qui ralentira la reprise au Canada », conclut M. Robinson.