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L’ACPPU adopte une motion de blâme à l’endroit de l’Université de Toronto

(Ottawa - 30 novembre 2020) L’association nationale représentant le personnel académique de toutes les régions du Canada est en voie d’imposer une sanction de blâme à l’endroit de l’Université de Toronto à la suite de graves irrégularités dans le processus de recrutement à la Faculté de droit.

Selon un rapport préparé par l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU), l’Université a offert à Valentina Azarova le poste de directrice du programme d’études internationales sur les droits de la personne de la Faculté de droit le 11 août 2020. Or, le processus de recrutement a abruptement avorté à la suite de pressions politiques exercées par un juge se disant préoccupé par les travaux de la professeure Azarova sur les droits de la personne en Israël et en Palestine.

« Les faits portent largement à croire que la décision d’annuler la nomination de Mme Azarova avait des motivations politiques et, à ce titre, constituerait une grave violation des principes largement reconnus de la liberté académique », conclut le rapport.

Par suite de l’adoption de la motion de blâme par le Conseil de l’ACPPU, l’Université a six mois pour répondre aux préoccupations avant qu’un blâme ne soit officiellement prononcé. L’imposition d’un blâme implique de demander aux membres du personnel académique de refuser toute nomination dans l’établissement et toute invitation à y prononcer une conférence tant que celui-ci n’a pas remédié à la situation de manière satisfaisante.

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Contact médias :

Lisa Keller, agente de communication, Association canadienne des professeures et professeurs d’université, 613-222-3530 ou keller@caut.ca