(Ottawa – 24 septembre 2020) L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) salue le fait que le gouvernement, dans le discours du Trône, renouvelle son engagement à renforcer les programmes sociaux, comme les services de garde et l’assurance-emploi, à intensifier sa lutte au changement climatique et à créer de bons emplois. Elle réprouve toutefois l’absence d’engagement envers la recherche et l’éducation postsecondaire.
« Le discours reconnaît l’importance cruciale de la recherche et de la science pour notre avenir, mais le gouvernement a raté ici l’occasion de consolider son appui aux universités et collèges qui sont pourtant la pierre angulaire de notre infrastructure du savoir », souligne le directeur général de l’ACPPU, David Robinson.
Il ajoute que l’ACPPU salue la décision de prolonger la subvention salariale, tout en dénonçant le fait que les universités et collègues n’y aient toujours pas accès. « Certains établissements ont déjà congédié du personnel, aboli des programmes éducatifs et de recherche et augmenté les frais de scolarité. »
L’ACPPU demande au gouvernement d’adopter un plan national pour l’éducation postsecondaire qui renforcera la science et la recherche, tout en améliorant l’accessibilité, l’abordabilité et la qualité de l’éducation postsecondaire.
« Le discours du Trône fait état d’un plan ambitieux, promettant notamment de remédier à des inégalités et défis aggravés par la pandémie. Mais ce plan comporte des lacunes. Nous espérons que le gouvernement passera de la parole aux actes et s’engagera dans le budget à travailler avec les universités et collèges en tant que partenaires essentiels de la relance pour un Canada plus prospère, plus juste et plus vert », conclut M. Robinson.