(Ottawa, le 20 juillet 2020) Selon l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU), la récente annonce d’un investissement fédéral de 19 milliards de dollars pour aider les provinces et les territoires à relancer leurs économies en toute sécurité est un début prometteur. Mais le sous-financement des domaines visés en priorité par le plan de relance, tels les congés de maladie payés, les services de garde d’enfants et les soins de longue durée, a pour conséquence de négliger d’autres services publics essentiels.
« Nous accueillons certes avec satisfaction le nouveau cadre de relance bien qu’il ne fasse aucun cas du secteur de l’éducation postsecondaire, affirme le directeur général de l’ACPPU, David Robinson. Les universités et les collèges sont des partenaires clés engagés, par le biais de la recherche et de l’enseignement, à résoudre la crise sanitaire et économique actuelle, tout en subissant néanmoins d’énormes pressions financières exercées par la pandémie. »
« Nos établissements postsecondaires travaillent assidûment à la protection de la santé, de la sécurité, de l’éducation et des moyens de subsistance de millions de Canadiens, mais, sans assistance, ils seront contraints de faire des choix plus difficiles. Nous avons déjà pu voir des établissements forcés de sabrer dans leurs programmes ou de hausser les frais de scolarité au moment même où les Canadiens ne peuvent certainement pas se le permettre. Sans une plus grande contribution du gouvernement fédéral au financement de l’éducation postsecondaire, nous assisterons à un recul des possibilités d’éducation et de recherche qui compromettra la reprise des activités au Canada. »
L’ACPPU représente 72 000 membres du personnel académique en poste dans les universités et les collèges au pays. En avril dernier, elle a demandé de fournir des fonds de fonctionnement d’urgence pour continuer d’assurer l’éducation de qualité, abordable et accessible qui contribue à la prospérité du Canada.