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Déclaration de l’ACPPU pour la Journée internationale des femmes

(Ottawa – 8 mars 2020) L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) et le personnel académique de toutes les régions du Canada soulignent la Journée internationale des femmes en exprimant leur solidarité avec les femmes et les filles de partout dans le monde et en célébrant leurs réalisations sur les plans social, économique, culturel et politique.

L’ACPPU continue de demander au gouvernement fédéral de prendre des mesures concrètes pour améliorer l’égalité des genres tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du secteur de l’éducation postsecondaire, y compris celle de signer la Convention no 190 sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail de l’Organisation internationale du travail.

L’ACPPU salue l’entente conclue l’an dernier afin de garantir des cibles d’équité plus robustes, la transparence et la reddition de compte à la population au sein du Programme des chaires de recherche du Canada (CRC). L’entente fait fond sur les mesures prises dans le cadre du Plan d’action du gouvernement en matière d’équité, de diversité et d’inclusion du Programme des CRC, couronnant ainsi les démarches entreprises en 2003 par huit universitaires, avec le soutien de l’ACPPU. Ces dernières avaient déposé une plainte auprès de la Commission canadienne des droits de la personne relativement à l’échec du programme à refléter la diversité des chercheurs universitaires au Canada.

À l’occasion de la Journée internationale des femmes, l’ACPPU applaudit la ténacité de ces universitaires qui ont persisté à défier les biais systémiques au sein du Programme des chaires de recherche du Canada : Marjorie Griffin Cohen, Louise Forsyth, Glenis Joyce, Audrey Kobayashi, Shree Mulay, Susan Prentice, et les regrettées Wendy Robbins et Michèle Ollivier.